Qu’en est-il des fonds illégalement transféré à l’étranger ?

Qu’en est-il des fonds illégalement transféré à l’étranger ?

Malgré les vastes opérations engagées en matière de lutte contre la corruption, qui sont en principe l’arrestation de plusieurs homme d’affaire impliqués dans des affaires de corruption et de blanchiment d’argent, l’Algérie n’a pas encore récupéré ne serait-ce-que, une infime partie de cet argent pourtant jugé colossal. Plus encore, elle n’a même pas réussi à bloquer cet argent pour empêcher son transfert illégalement à l’étranger.

En effet, la justice algérienne n’est parvenue qu’a atteindre le stade administratif dans l’affaire, malgré les la densité des investigations lancées jusque-là.

Cependant, dans une analyse parue sur le site du quotidien Al khabar, des experts dans les affaires de corruption affirment que la justice algérienne est tenue, plus que jamais, de franchir le cap de l’investigation administrative dans ces affaires, et d’envoyer des requêtes judiciaires aux pays concernés par les transferts illégaux. Cela consiste en principe à estimer et geler les actifs et les propriétés de tout genre des hommes d’affaires impliqués dans la corruption et le blanchiment d’argent.

Les mêmes sources confirment qu’une telle procédure a pour but d’empêcher les familles et les proches des accusés de transférer ces fortunes vers les Paradis Fiscaux, où elles risquent de disparaitre à jamais, et les accusations avec.

L’urgence, selon ces experts, demeure dans la procédure, où l’Algérie doit à tout prix convaincre les pays concernés par ces transferts de coopérer avec elle dans la localisation et le recouvrement de cet argent. Parce qu’en fait, les chances de l’Algérie à arriver à un recouvrement effectif de cet argent dépend inéluctablement de la coopération de ces pays, selon les mêmes sources.

La demande de l’Algérie de geler et de recouvrer l’argent illicitement transférer doit être formulée conformément aux conventions internationales en vigueur.

D’un autre côté, l’opération de recouvrement prendra plus de temps que prévu, et cela est dû principalement à la lenteur des procédures judiciaires quant à la prononciation des jugements.