Selon des sources sécuritaires, pas moins de 280 plaintes pour agression, tentative de vol, vol qualifié et tentative de braquage de bijouterie ont été déposées depuis le 05 juillet dans les différentes structures sécuritaires de la wilaya d’Oran (police et gendarmerie nationale)
« A chaque fois, c’est le même scénario qui se répète » nous précisera notre même interlocuteur, tout en nous expliquant que les malfaiteurs ne peuvent jamais se rendre à l’évidence et profiter de ce « pardon » présidentiel pour reprendre leur vie normale, et chercher un travail stable pour construire un avenir propre.
« Le voleur reste toujours un voleur, et le criminel demeurera toujours ainsi » nous déclarera notre source sécuritaire. En effet, tous les habitants de la capitale de l‘Ouest s’y attendaient, et les services de sécurité, que ce soit policiers ou gendarmes, s’étaient préparés au pire.
Seulement quelques jours sont passés de la grâce présidentielle du 05 juillet, et voilà que le taux de la criminalité est en train d’augmenter, et les agressions ont doublé par rapport aux semaines précédentes. Par ailleurs, et sur le même registre, plusieurs repris de justice, dans les différents quartiers populaires de la ville d’Oran, condamné à la prison ferme pour détention et commercialisation de stupéfiant, se sont remis à ce « travail »
Les habitants de la wilaya d’Oran sont, cependant, sous leur garde, et ne peuvent, dorénavant, pas se promener sans regarder à droite et à gauche. Plus de discussion au téléphone portable à la rue Larbi Ben M’hidi, plus de longue promenade à M’dina Djedida, et plus de passage dans des ruelles vides. C’est uniquement la vigilance qui est, de nos jours, maitre de notre quotidien. A titre d’exemple, dans l’après-midi d’avant-hier, deux malfaiteurs, cagoulés, ont tenté de braquer une bijouterie au niveau de la rue Tiers, située au niveau du centre-ville d’Oran, en allant vers les rues de Marcel Cerdan et Cavaignac.
Mais fort heureusement que le bijoutier avait installé des vitres en incassable, ce qui a amorti le choc de la grosse pierre utilisée pour casser cette vitrine. Mais cela n’a pas empêché l’évanouissement d’une femme qui était à l’intérieur de la boutique. Une fois sur les lieux, les services de police ont ouvert leur enquête. Les deux malfaiteurs, que personne n’a reconnus, sont toujours en fuite, et l’affaire suit toujours son cours.
A.Yzidi