Quelque 300 logements, sur les 1.600 squattés ces derniers jours dans la wilaya de Tébessa, ont été libérés « à l’amiable » dans quatre communes (Morsot, El Kouif, El Ogla et Bir El Ater), tandis que le reste est toujours occupé illégalement, a-t-on appris jeudi de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI).
En dépit des appels lancés en direction des squatters par les élus locaux et des sages, les invitant à libérer à l’amiable ces logements relevant des formules sociales locatives, participatives et du Fonds national de péréquation des œuvres sociales (FN-POS), plus de 1.300 appartements demeurent encore occupés.
Le directeur de l’OPGI a indiqué que l’affaire est « entre les mains de la justice », avant d’estimer que cette situation trouvera une solution « très rapidement ».
La « lenteur dans la réalisation des projets de logements et dans leur attribution aux citoyens’’ serait, selon des citoyens à l’origine de l’apparition de ce phénomène dans la wilaya.
