L’État veut relancer le complexe sidérurgique de l’ETRHB et Danieli

L’État veut relancer le complexe sidérurgique de l’ETRHB et Danieli

Alors que l’accord concernant le projet du complexe sidérurgique a été signé en 2017 entre le groupe ETRHB d’Ali Haddad et le groupe italien Danieli, le sort de ce partenariat et même du complexe lui-même reste toujours dans le flou.

Ceci dit, les autorités algériennes compte désormais trouver une solution complexe sidérurgique, notamment d’un point de vue juridique, d’autant que le projet a été financé en partie par l’État dont l’assiette foncière destinée à sa réalisation qui se trouve actuellement hypothéqués sur décision de justice.

Lundi dernier, c’est le ministre de l’Industrie Mohamed Bacha qui a évoqué cette question tout en estimant qu’il est temps d’y trouver une solution. Selon lui, « le site devant abriter le complexe sidérurgique de ETRHB Haddad en partenariat avec l’italien Danieli et son financement appartiennent à l’État ».

Et à partir de là, ce projet doit « profiter aux Algériens et c’est à l’État de trouver la meilleure formule pour sa relance », a encore ajouté le ministre dans une déclaration faite lundi dernier depuis la wilaya de Annaba, rapporté par le quotidien El Watan.

Et comme proposition, le responsable a invité les parties prenantes dans ce projet à une rencontre à Alger pour « trouver une solution d’ordre juridique, puisque les 167 hectares de la superficie devant accueillir le projet sont hypothéqués, sur décision de justice, par la banque ayant octroyé le crédit à l’ETRHB Haddad ».

« Ce projet promettait le recrutement de 2000 postes d’emploi »

Lors de la visite du ministre de l’Industrie à Annaba, le Directeur de l’industrie de cette wilaya a fait état de l’avancement des travaux de réalisation. Il a également évoqué un risque de dégradation notamment au niveau des fondations.

Selon ce qu’a rapporté le même journal, ce responsable a déclaré que « l’avancement des travaux de fondation est estimé à 85% ». Sur le plan de la création de l’emploi, il affirme que « ce projet promettait le recrutement de 600 postes avant de passer à quelque 2000 autres directs en phase finale et autant en indirect ».

Il convient de noter que le complexe en question, dont le lancement officiel du projet a été effectué le mois de mai 2018, s’agit d’une usine aciérie/laminoir dont la réalisation est estimée à 400 millions de dollars. Une partie de cette enveloppe affectée a été fournie par le groupe italien.