Quel est le poids du FCE dans l’économie algérienne ?

Quel est le poids du FCE dans l’économie algérienne ?

Le Forum des chefs d’entreprises dans plusieurs placards publicitaires en date du 01 août 2017 vient de mentionner , sans préciser la date de ses données statistiques qu’il représente 2000 chefs d’entreprises, qu’il emploie 300.000 travailleurs et qu’il réalise un chiffre d’affaires de 40 milliards de dollars.

J’ai  toujours défendu  l’économie de marché concurrentielle à vocation  sociale, qui a été inscrite dans la nouvelle constitution, ayant créé l’Association Algérienne  de Développement de l’Economie de Marché  ADEM , agrément national du ministère de l’intérieur  63/92 dont j’ai eu l’honneur d’été président de 1992 ( date ou certains préconisaient  l’économie de guerre)  à 2014. J’ai été accompagné  avec de nombreux  experts, intellectuels –  entrepreneurs du secteur d’Etat et du secteur privé  de toutes les  régions du pays  Est-Centre- Sud-Ouest et ayant fait une  large  tournée  au niveau national et à l’étranger notamment aux Etats Unis  d’Amérique et en Europe pour expliquer notre démarche, au profit exclusif  de l’Algérie.   Donc,  je n’ai de leçons à ne recevoir de personne vis à vis de la défense du secteur privé créateur de richesses qui a besoin d’être développé et soutenu en symbiose avec le secteur d’Etat, en levant les contraintes du milieu des affaires loin des rentes : bureaucratie, système financier, système socio-éducatif et le foncier . Aussi, pour asseoir sa crédibilité, dont j’ai de nombreux amis au niveau de cette organisation, comme au niveau des institutions de l’Etat, pouvoir et opposition, devant apprendre à nous respecter, personne n’ayant le monopole du nationalisme, et de la vérité, dans les  autres organisations patronales publiques et privées dont CGEOA, CNPA, CAP, CGP/ BTPH-   SEVE (entrepreneurs féminins),  le FCE  doit répondre aux questions suivantes afin d ‘éclairer l’opinion publique.

2000 chefs d’entreprises

-Que représente-t-il par rapport au total des entrepreneurs privés en Algérie tant au niveau de la sphère réelle qu’informelle ?

b-Quelle est la structuration par secteur d’activité  des 2000 entreprises distinguant le chiffre d’affaires  relevant de la production locale,  de la sphère commerciale interne et des activités  liées à l’importation

– Quelle est la nature juridique des sociétés : SARL, sociétés par actions ou autres.

300.000 travailleurs

-Quelle est la part de l’emploi créée par rapport à la population active d’environ 12 millions et en activité d’environ 11 millions.

-Quelle est la masse salariale octroyée  et sa ventilation par  qualification

-Etant à l’aube de la quatrième révolution économique, le capital argent n’étant qu’un moyen, combien  de ses adhérents ont des laboratoires de recherche ?

4000 milliards de dinars de chiffre d’affaires

Sur les 40 milliards de dollars de chiffre d’affaires  pour tester la  contribution au développement national par secteurs et  exactement datés : 2006/2016.

-sa part dans le  chiffre global  du pays secteur d’Etat/secteur privé

-sa part par rapport au chiffre d’affaires de Sonatrach

-sa part  de ce chiffre d’affaires par rapport à la sphère informelle ?

-La part de l’investissement productif du FCE  dans le total investissement public/privé entre 2006/2016.

Mais les indicateurs les plus pertinents  sont :la création de valeur ajoutée du FCE, le profit net  de toutes les entreprises du FCE , déduction des charges, le paiement   des impôts à l’Etat des membres du FCE, la participation  du FCE  aux exportations hors hydrocarbures par produits et le montant des  crédits bancaires et le montant des  exonérations fiscales  reçus  par cette organisation.

En résumé, nous avons   des données assez précises à ces questions mais voudrions les confronter avec celles du FCE. Notre objectif,  loin des querelles stériles, en ces moments de tensions budgétaires et de grands bouleversements géostratégiques dans la région,  est de privilégier les intérêts supérieurs de l’Algérie avant tout,  sans distinguer le secteur d’Etat et el secteur privé, devant  contribuer  tous ensemble au développement national  par un  large débat productif.