Dernier-né de la (grande) tribu des smartphones, le Curve 8900 joue des coudes au milieu de ses concurrents pour s’offrir une place de choix auprès des nomades communicants.
Allure et design. Sans faire preuve d’une très grande originalité par rapport à ses prédécesseurs de la gamme BlackBerry, le nouveau Curve 8900 se distingue au premier coup d’œil par une ligne plus affinée. D’un poids plume pour un smartphone (110 grammes) et plus compact, sans doute cherche-t-il à séduire les wonder women du nouveau siècle, lesquelles seront sensibles à ses finitions d’une grande élégance. L’ergonomie s’en ressent d’ailleurs, offrant une navigation aisée sur clavier complet, mais aussi via quelques raccourcis inédits comme la touche de verrouillage.
Connectivité. Privé de 3G, dévoué « coque et armes » au Edge et au Wi-Fi, le Curve nouvelle version n’en demeure pas moins efficace pour l’échange de données, dopé qu’il est par un écran 480 × 360 laissant apercevoir les pages Web en version panorama. De quoi surfer jusqu’à satiété sur Facebook ou Flickr, et sans l’ombre d’un bogue sur Urban Tour.
Image. Chapeau bas pour le contraste et l’aspect agréablement flashy des couleurs, habituellement si prompts à gommer la bonne mine des sujets immortalisés sur l’écran. En mode vidéo, le Curve s’en sort également avec les honneurs, bien que cette fonction réclame un maniement tout en douceur.
Son. Compte tenu de sa qualité, dans un sens comme dans l’autre, vous ne pourrez plus dire que vous avez mal entendu.
GPS. Orange le boude, mais tout le monde le réclame : BlackBerry Maps est l’allié incontesté des handicapés de la boussole. Comment se passer du GPS intégré alors que la géolocalisation et le guidage ultraprécis se sont engouffrés depuis belle lurette dans notre quotidien d’oiseau de jour… et de nuit ? Le plus. Son autonomie (6 heures en communication, 456 heures en veille) à faire pâlir le Bold, déjà relégué au rang de chouchou suranné par le fan-club BlackBerry.
Le moins. On aurait aimé que ce modèle, tellement attendu, imprime davantage sa marque et ne se contente pas d’endosser le costume du petit dernier. Par exemple en incluant un capteur d’image supérieur à 3,2 millions de pixels et une fonction radio, ici disparue comme par (dés-) enchantement.