Que sont les victimes de la barbarie islamiste devenues ?

Que sont les victimes de la barbarie islamiste devenues ?

Le sinistre Madani Mezreg, celui-là même qui a déclaré avoir achevé un soldat de l’ANP, lors d’une embuscade que lui et ses complices terroristes, vient d’annoncer la création d’un parti politique.

Rien qu’à voir toute la liberté et l’aisance dont a bénéficié ce terroriste qui dit ne rien regretter de ce qu’il avait fait de barbare, de sauvage, d’inhumain, de monstrueux, d’inacceptable, nous font croire que les tenants du pouvoir de décision ont fait leur choix: renier le combat de nos valeureux martyrs de l’islamisme politique.

Rien qu’à l’entendre parler, il nous vient tout de suite ce sentiment douloureux que la république est islamisée, pire, que celles et ceux qui s’étaient levés contre l’hydre islamiste avait eu tord aux yeux de Bouteflika et ses amis au pouvoir.

Combien de femmes, le sinistre Mezreg et ses complices ont-ils enlevées, violées, détruites, égorgées?

Combien de citoyens ont-ils froidement martyrisés, égorgés, assassinés dans leur folie meurtrière pour instaurer cette république islamique que Bouteflika, aujourd’hui impotent, leur sert sur un plateau d’argent?

Combien de familles ont-ils endeuillées et brisées à vie ?

Mais, dans cette agression terroriste contre la république, la question primordiale s’adresse à ce pouvoir qui semble merveilleusement s’accommoder: Pourquoi a-t-il reçu comme une personnalité nationale ce chef sanguinaire, alors qu’il n’y a pas longtemps, sa tête était mise à prix?

Que dirait le versatile Ouyahia, lui qui ne cessait de se revendiquer comme éradicateur lorsque l’heure et l’urgence étaient la lutte sans merci contre le terrorisme pour finir par recevoir Mezreg au nom de la Républqiue?

Où est l’Etat-major de l’armée qui ne cesse de nous rassurer sur le fait que l’ANP, digne héritière de l’ALN, poursuivra inlassablement sa lutte contre les résidus du terrorisme jusqu’à l’élimination totale!

Ces terroristes, que les services de sécurité continuent de traquer, ne seraient rien sans Mezreg et ses comparses idéologues. Ils n’auraient, peut-être, pas existé, si Madani, Belhadj, Heddam, Kebir, Nahnah, Mezreg ne les avaient pas endoctriné! Et, si le pouvoir n’était pas permissif, laxiste jusqu’à la limite de la complicité, l’herbe serait coupée sous leurs pieds depuis bien longtemps!

Comble de trahison, c’est au moment où des anciens rappelés du service national et les garde-communaux occupent la rue pour se faire entendre, que Mezreg lance ce défi assourdissant. Un couteau tranchant dans le dos.

Achour Boufetta