«S’il existe des ordures qui traînent un peu partout dans les coins de rues du centre-ville d’Oran, comme cela se passe au pied de la cathédrale où les branches d’arbres et des tas d’ordures y sont entassés, il n’y a pas de quoi s’étonner».
C’est en ces mots pleins d’amertume et de colère, qu’un citoyen oranais résume toutes les inconséquences des élus et des responsables locaux qui se sont succédé aux commandes de la deuxième ville du pays.
Notre interlocuteur poursuit : «Ceux qui sont incapables de nettoyer un bien communal qui abrite une respectable administration, ne peuvent en aucun cas s’occuper sérieusement de la propreté d’une ville».
En effet, l’intérieur de l’immeuble qui abrite les services de la division de la réglementation générale de la commune d’Oran, sis à la rue Baghdadi Mohamed, au centre-ville fait la honte de l’administration publique.
Si la curiosité des visiteurs les poussait à se pencher par-dessus les fenêtres dominant ce qui faisait jadis office de parc, ils tomberaient sûrement des nues en découvrant des tonnes d’ordures ménagères jonchant le sol, d’où se dégagent de mauvaises odeurs envahissant les bureaux des employés qui sont contraints de supporter tous ces désagréments.
La famille qui occupe le sous-sol, étend son linge sur les rampes d’escaliers et élève de la volaille des pintades entre autres.
Une situation risible et rageante à la fois sur ce que devient le patrimoine de l’Etat. Un exemple parmi d’autres de l’état de déliquescence qui a gagné notre honorable administration publique. Les toilettes sont fermées, pour se soulager, les employés se rendent aux toilettes des cafés du coin, ce qui a fait dire à un des employés, qu’il est déplorable et inconvenable de travailler dans de telles conditions et dans de tels locaux.
A Bekhaitia