Que du bonheur ! Bouteflika a pris le métro et un bain de foule

Que du bonheur ! Bouteflika a pris le métro et un bain de foule
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Un ticket de métro et un bain de foule, que du bonheur ! Le président Bouteflika a inauguré le métro d’Alger et profité de l’occasion pour prendre un bain de foule à Alger que lui a spontanément organisé de longue date son service protocolaire.

Accueilli à la station des Fusillés, dans l’est d’Alger, l’une des dix stations de ce nouveau métro, par des musiciens et des troupes folkloriques du sud algérien et des coups de feu tirés de carabines et de pistolets, le chef de l’Etat a coupé le cordon rouge placé devant la bouche du métro, sous un lâcher de ballons rouges, blancs et verts aux couleurs du drapeau national.

Il a pris l’escalator, flanqué notamment des ministres du Transport Amar Tou et de l’Intérieur, Dahou Ould Kablia, ainsi que de son jeune frère Saïd Bouteflika, et s’est arrêté devant un distributeur automatique écoutant les explications de M. Tou.

Transformé en usager, il a passé un billet magnétique par la borne installée avant son arrivée à quai pour prendre le tout premier métro en direction de la Grande Poste, six stations plus loin.

Le tout sous les caméras, appareils photographiques et carnets de notes de dizaines de journalistes algériens et étrangers, présents dans la même rame, bondée d’invités.

Toute une foule était agglutinée, dès les premières heures, autour de la Grande Poste en attendant le chef de l’Etat. Les youyous de femmes, signe de joie, fusaient de partout.

Une haie d’honneur de la garde républicaine et des éléments des trois corps d’armée (air, terre, mer) ont rendu les honneurs au président Bouteflika, dès sa sortie du métro sur une artère habillée du tapis rouge en direction de la Grande Poste.

La joie du lancement du métro a été tempérée par le casse-tête de la circulation en cette journée ouvrée : de très strictes mesures de sécurité avaient été prises pour le déplacement présidentiel.

Un ticket de métro et un bain de foule la veille de la célébration du 1er novembre 1954, que du bonheur.

Avec AFP