Gaid Salah met fin aux fonctions de plusieurs généraux majors. Fini donc Bouteflika qui risquait de le limoger, terminé Toufik et ses intrigues, plus de Tertag l’autre œil de Moscou, ni Abdelkader et encore moins Bendaouad, Gaïd Salah se libère peu à peu de ses chaines.
Le général major n’a jamais eu les mains aussi libres et les pleins pouvoirs qu’en ce septième vendredi de protesta. Le plébiscite que lui a concédé le peuple sorti manifester contre ce qui est communément appelé les trois « B » le met en position de force pour traduire les vœux citoyens. En son article 28, la Constitution lui confère ce rôle « en sa qualité de garant de l’indépendance nationale, de la préservation de la souveraineté nationale, de l’intégrité territoriale, de la protection du peuple contre tout danger et menace ». Qu’attend-il alors pour lancer la grande offensive et passer à l’étape suivante, celle de lancer au nom du peuple la phase de transition? Rien ne l’en empêche désormais !
CapAlgerie