Détecter de nouveaux talents, c’est le rôle qui a été confié, jusqu’à l’horizon de 2020, la Commission nationale du sport d’élite et de haut niveau, présidée par l’ancien international de football, Rabah Madjer.
Installée en 2013 par l’ex-ministre de la jeunesse et des sports, Mohamed Tahmi, cette commission s’est réunie, au mieux, trois fois depuis. Aujourd’hui, les spécialistes s’inquiètent et se posent des questions. Que devient cette commission ? Sur quoi elle a réfléchi ? A-t-elle indiqué ou donné une direction au sport national?
Censée d’animer, booster, travailler, réfléchir et faire appel à des experts, ladite commission n’a rien fait. C’est le néant, le désert, et ce, à quelques mois des Jeux olympique. Son président, Rabah Madjer, reste silencieux.
A noter que lors de son installation en 2013, l’ancien international s’est montré très motivé par cette mission en déclarant : «on est là pour travailler avec des spécialistes et techniciens aux faits des besoins du sport. Un grand travail nous attend. Notre sport va mal. Il y a des solutions pour le mettre sur les rails du succès et de la réussite. On est au service de la nation. Ce ne sont pas les talents et les potentialités qui font défaut. On doit seulement avoir une bonne politique et bien les encadrer ».
Pour le moment la Commission nationale du sport d’élite, de haut niveau et de détection des talents ne fait pas son travaille. Les spécialistes attendent des explications.
Il convient de rappeler que l’installation de cette commission s’inscrit dans le cadre de la mise en application de la loi 13-05 du 23 juillet 2013 relative à l’organisation et au développement des activités physiques et sportives.
