L’affaire des dons de l’Algérie à la Fondation Clinton prend une autre tournure. Le géant mondial General Electric (GE) aurait également financé l’œuvre caritative des Clinton en échange du soutien de l’alors Secrétaire d’État, Hilary Clinton, en vue de l’obtention de contrats en Algérie pour un montant d’1,9 milliards de dollars, a révélé le site d’information américain Powerline.
Lobbying de Clinton pour GE
General Electric a obtenu, en 2012, un contrat de fourniture de turbines à gaz pour équiper six centrales électriques en Algérie valant 1,9 milliards de dollars, rappelle Powerline. De l’aveu du P-DG de GE, Jeff Immelt le Secrétariat d’État, alors dirigé par Hilary Clinton, a démarché le gouvernement algérien pour aider le groupe américain à obtenir le contrat. Jeff Immelt considère que «c’est commun que le gouvernement américain intervienne pour soutenir les compagnies américaines à l’international», indique la même source. Seulement, au même moment, la fondation Clinton a reçu un financement de 500 000 à 1 millions de dollars de la part de General Electric, rapporte Powerline. Le site d’information soupçonne donc une forme d’échange de bons procédés entre GE, la Secrétaire d’État Clinton et le gouvernement algérien. Cela dit, « il n’y a pas de preuves solides », admet la même source, surtout que Hilary Clinton a supprimé des milliers de courriels envoyés de son compte personnel, qu’elle utilisait à des fins professionnelles, poursuit le site d’information. Le P-DG de GE a refusé, hier, de publier les échanges de courriel entre sa compagnie et la Secrétaire d’État. Powerline s’interroge tout de même qu’«étant donné que c’est en effet le travail du gouvernement américain d’aider les entreprises US, celles-ci ne devraient pas avoir à ‘’contribuer’’ à hauteur de 500 000 ou 1 millions de dollars en échange de ce service ». Le site d’information revient en parallèle sur le financement de 500 000 dollars du gouvernement algérien à la Fondation Clinton. Cette somme a été allouée au lendemain du séisme dévastateur à Haïti, rappelle Powerline. Cela dit, le gouvernement n’était pas obligé de passer par la Fondation mais aurait pu financer directement le Fonds de soutien à Haïti, estime la même source. L’Algérie a donc financé l’œuvre caritative des Clinton pour des raisons – citant les informations du Washington Post qui avait révélé l’affaire – le site d’information Powerline affirme que le gouvernement algérien voulait nouer des relations plus étroites avec son homologue américain.
l Source
TSA