La classe politique ne semble pas préoccupée par les prochaines élections présidentielles qui auront lieu l’année prochaine, jusqu’à présent, seulement cinq personnalités ont annoncé leurs candidatures, de l’avis des observateurs, la raison est leur incapacité de faire bouger la rue et faire la différence au niveau du suffrage.
La caractéristique la plus importante de ces noms, c’est l’absence des noms qui sont considérés par les observateurs des « poids lourds », à l’instar des ex- chefs de gouvernement, Mouloud Hamrouche, Ali Benflis, et à un degré moins, Abdelaziz Belkhadem et Ahmed Ouyahia, qui sont sortis de leurs partis, par la petite porte. Le premier des cinq qui ont annoncé officiellement leur candidature, est l’ancien Premier ministre, Ahmed Benbitour, qui reste le seul parmi la cavalerie attendue, qui rompait avec la monotonie et de la scène politique par ses réunions et ses déclarations pendant déjà un mois, tandis que les quatre autres, ils ont la double nationalité.
Et sont, l’ancien ministre au Trésor à la fin de les années quatre-vingt et au début des années quatre-vingt dix, Ali Ben Nouari, qui porte la nationalité suisse, homme d’affaires résidant en France, Rachid Nakaz, célèbre pour avoir défendu le voile, en plus des deux personnages qui ne sont pas connus par l’opinion publique nationale, en l’occurrence d’ Abdelmadjid Mazghana, et Kamal Ben Koussa, et tous ont la nationalité française. A l’exception de Ahmed Ben Bitour, qui semble sûr de lui même, les quatre autres, ne sont pas convaincants durant leurs sorties médiatiques. Il semblait qu’ils ne voulaient pas plus que la gloire, ils ont aussi compris la difficulté et la complexité de la tâche populairement et la procédure par-dessus tout.
