Au grand bonheur des agriculteurs, la pluie est tombée hier au bon moment, une pluie bénéfique pour l’agriculture qui n’a duré que quelques petites heures, dommage, disent les uns qui l’attendaient pour arroser les champs afin de récolter une bonne production. Fort heureusement, disent les autres, au vu des rues inondées par les eaux usées chaque fois qu’une petite averse se produit.
Il est bien dit que l’eau est source de vie, chez nous par la faute des hommes, l’eau peut être source de catastrophe si la pluviométrie venait à être importante comme dans certains pays, et pour preuve, dès les premières minutes des averses, dans la majorité des villages et quartiers de la ville, les égouts débordent et les eaux usées dégageant des odeurs nauséabondes, inondent les rues et les routes et dans certains cas, elles débordent même dans les habitations à partir des toilettes, comme c’est très souvent le cas du côté du lieu-dit Batimate Talienne à haï Es-Seddikia ou encore à haï chahid Mahmoud dans la commune de Hassi Bounif et aussi au centre de ce village où il devient impossible d’emprunter la rue qui mène vers le marché couvert et impossible de fréquenter cette structure commerciale. Hier à Bir El Djir, dès les premières gouttes de pluie, deux bouches d’égouts situées à proximité de la polyclinique pour ne citer que cet endroit, ont commencé à cracher leur saleté dans le boulevard qui traverse le village. En quelques minutes seulement, une bonne partie du boulevard en question a été totalement inondée et ce, dans deux importants points à circulation dense, ce qui n’a pas manqué de freiner la circulation automobile et d’empêcher les piétons de traverser la route. Cette situation est due au manque d’entretien des avaloirs et à l’absence d’enlèvement de la terre et des détritus qui jonchent
quotidiennement le sol au bord de la chaussée, mais aussi à l’incivisme de certains citoyens qui jettent leurs ordures dans n’importe quel coin de rue, sachets et bouteilles en plastique, en verre, canettes de bière et de boissons gazeuses, couche bébé, béton résultant du lavage des pompes à béton, comme nous l’avons rapporté dans notre édition d’hier, ce qui veut dire en clair que la faute n’incombe pas uniquement aux responsables mais aussi aux citoyens.
A.Bekhaitia
