Quand les douanes rédigent mal

Quand les douanes rédigent mal

On apprend aux enfants à l’école qu’une virgule a tué un homme quant à rédiger mal une note concernant le commerce extérieur relevant de dispositions inhérentes aux accords internationaux c’est carrément faire dans le cafouillage qui tue. 

L’information relayée par les médias ce matin faisant état de rupture « de manière unilatérale » par l’Algérie des accords d’associations avec l’Union européenne s’avère une forfaiture commise involontairement par le rédacteur des Douanes d’une note mal rédigée.

Contacté par nos soins, un responsable du ministère du commerce nous a confirmé la bourde et par conséquent la mal-interprétation de l’instruction « d’une instruction mal rédigée » relative aux produits contingentés que le DG des Douanes à transmis à ses services aux frontières. Cette mauvaise interprétation du texte « a provoqué le blocage de nombreux produits en zones sous douanes et a semé ainsi la panique chez les importateurs ».

Le document en question révélait que «l’ensemble des franchises délivrées est considéré caduc à partir du 1er janvier 2016» ce qui est en contradiction avec les engagements de l’Algérie qui a signé les accords d’associations avec l’Union Européenne rentrées en vigueur le 1er septembre 2005.

Contactés par nos soins, les responsables de la représentation de l’Union Européenne à Alger n’ont fourni aucune information du fait de l’absence de l’ambassadeur européen en Algérie. La réaction du partenaire européen sera connue après cela, nous a-t-on affirmés.

Du coté des Douanes, Yacine Taneme, chargé de communication, nous a affirmé que le mot « caduc » tel que contenu dans le document ne concerne que les produits soumis « à l’avis d’ouverture du ministère du Commerce des contingents quantitatifs à l’importation » et « de produits agricoles et agroalimentaires soumis aux licences d’importations ».