lus d’une dizaine de jours depuis la célébration de la fête de l’Aïd El Fitr, la vente du pain pose toujours problème à travers les boulangeries de la ville d’Oran.
En tenant compte que beaucoup d’ouvriers boulangers, qui habitent en dehors d’Oran, prennent congé afin de fêter l’Aïd El Fitr en famille, nombre de citoyens peuvent comprendre les défaillances des boulangeries pendant cette fête, mais évidemment tout en refusant la fermeture de ces commerces pendant plusieurs jours.
Cependant, les activités commerciales ont repris normalement à Oran depuis quelques jours, à l’exception de la plupart des boulangeries qui dévoilent toujours des carences dans la vente du pain.
Dès l’après-midi, il est rare de trouver du pain au niveau des boulangeries. Il faut tout simplement se rabattre sur les revendeurs qui, évidemment, sont approvisionnés par les boulangeries.
Ces jeunes convertis en vendeurs de pain, chômage oblige, fixent inévitablement les prix qui leur conviennent. Bizarrement, nombre de boulangeries deviennent performantes en faisant le plein de leur étalage par des variétés de pâtisseries et pizza.
Il n’est pas du tout difficile de faire ce constat; il n’y a qu’à faire un petit tour dans les quartiers, comme celui du «Plateau» par exemple, pour avoir un aperçu et surtout une idée sur ces commerçants qui bafouent les règles et les devoirs du métier de servir du pain.
Ceci en plus de rappeler que même si le pain est disponible dans les boulangeries, vous ne le payerez jamais à 7,50 DA la baguette, conformément au barème officiel.
Sans trop s’étaler sur ce sujet, il est impératif que les autorités locales et les services concernés prennent les choses en main, d’une manière permanente, en appliquant les textes en vigueur en la matière avec des mesures exemplaires pour que cesse cette pagaille organisée.
H.M.B.
