Le ministre de la Justice, Mohamed Charfi est de nouveau monté au créneau lundi sur l’affaire de Sonatrach2 .Il a ainsi soutenu que le juge d’instruction chargé de l’affaire Sonatrach 2 “accomplit pleinement sa mission” et exerce toutes ses prérogatives en prenant plusieurs mesures. Et le garde des sceaux de détailler ces mesures.
En plus des commissions rogatoires internationales pour la collecte des d’informations, il y a la convocation de personnes pour enquête, l’émission de mandats de dépôt contre des personnes et le placement sous contrôle judiciaire d’autres personnes, selon le ministre qui s’exprimait en marge d’une réunion avec les membres de l’Union nationale des barreaux d’Algérie.
Le ministre de la Justice a, néanmoins, mis en avant “l’obligation de confidentialité” qui ne lui permet pas de divulguer de nouveaux éléments d’information toutes les 24 heures.
Les propos de Charfi se donnent comme un démenti à certains articles parus dans la presse considérant que l’instruction du dossier de Sonatrach2 avance lentement en raison précisément d’interférences politiques, elles mêmes liée à l’implication supposée de responsables politiques en activité ou en retraite.
Pour rappel Sonatrach2 porte sur les scandales de corruption liés aux marchés conclus avec les entreprises italiennes SAIPEM et canadienne SNC-Lavalin.
La semaine dernière, Mohamed Charfi avait déclaré que l’instruction de l’affaire de la Sonatrach1 a révélé l’existence d’un “véritable réseau international de corruption dont les ramifications s’étendent à tous les continents”.
Le but de ce réseau a-t-il encore ajouté “est est d’absorber la substance de la Sonatrach à travers des mécanismes financiers complexes visant à couvrir les crimes commis”.
A une question justement sur l’affaire sur l’affaire “Sonatrach 2″, Charfi a rassuré que “dans le cadre du respect de la loi, la justice avance lentement mais sûrement pour resserrer l’étau autour de la pieuvre dont les tentacules sont désormais apparentes”.
Toujours concernant l’affaire “Sonatrach 2″, le ministre a encore indiqué que “90% de ceux qui y sont impliqués sont désormais connus”, ajoutant que “certains sont entre les mains de la justice alors que d’autres font l’objet d’avis de recherche international”.