Le nouveau joueur du PSG, Benjamin Stambouli, aurait déjà pu participer à une Coupe du monde, s’il l’avait souhaité, avec… l’Algérie. Tout comme pour Jérémie Aliadière (ex-Lorient) et Romain Hamouma (Saint-Etienne), Vahid Halilhodzic, l’ancien sélectionneur des Fennecs, avait pensé à l’ancien joueur de Montpellier pour renforcer l’équipe. Ciblé juste après la CAN 2013, Benjamin Stambouli avait été approché par le staff technique de la sélection algérienne. Soucieux de muscler son entrejeu avant le Mondial 2014, le Bosnien était revenu à la charge pour tenter de faire changer de nationalité sportive le natif de Marseille.Celui-ci avait alors courtoisement refusé les avances des Fennecs.
Lui, le fils d’Henri Stambouli, né à Oran en 1961, peut être naturalisé grâce au code de nationalité algérien. Au cours des années 2000, la Fédération algérienne de football (FAF) avait même pensé à plusieurs reprises à son père pour prendre en main le destin d’El-Khedra. Cela n’avait finalement jamais abouti, et l’ancien gardien de l’OM et de Monaco avait plutôt pris la direction du Maroc et de la Tunisie, où il a entraîné le Club Africain (2004), le Raja Casablanca (2004-2005) et enfin les FAR de Rabat (2006-2007). Mais, malgré les liens forts avec le berceau de la famille, Benjamin Stambouli ne jouera jamais avec l’Algérie.
Contacté à l’époque par nos soins, son père, actuel directeur du centre de formation de Montpellier, était revenu sur cette possibilité qui se présentait à Benjamin : «Je démens formellement que mon fils va jouer très prochainement avec l’Algérie. Il y a quelques mois, j’ai été approché par Vahid Halilhodzic. On n’a pas donné suite. Pour moi le dossier était clos, et je trouve très surprenant que son nom soit associé à une prochaine venue en sélection algérienne. En tant qu’ancien international espoir français, Benjamin rêve toujours (secrètement) d’évoluer un jour avec la France», avait-il conclu. Lié au PSG jusqu’en 2020, Benjamin Stambouli va être sous les feux des projecteurs, et ses prestations seront épiées comme jamais. En cas de bonnes performances, il pourrait accrocher le bon wagon. Celui des Bleus, pour le prochain Euro.