Quand la communication est la grande absente

Quand la communication est la grande absente

La situation dans le secteur de l’éducation dans la wilaya de Blida empire de jour en jour. Les élèves, des lycéens en particulier, n’ont pas reçu leur bulletin de notes du premier trimestre.

Les enseignants ont en effet évalué leurs élèves avec des devoirs et des examens, ont fait les corrections avec eux leur ont communiqué leurs notes mais ont refusé de remettre celles-ci à l’administration.

Les enseignants ont ainsi répondu à l’appel de leur syndicat, le Cnapeste, leur demandant de boycotter l’administration. Nous nous sommes rapprochés des représentants syndicaux qui ont déclaré à ce propos : « Nous n’arrivons pas à voir la personne responsable.

Chaque fois que nous demandons à la rencontrer en vue de trouver des solutions communes aux problèmes du secteur dans notre wilaya, celle-ci trouve toujours un faux-fuyant pour ne pas nous rencontrer ».

Abordant les problèmes rencontrés, ce dernier a évoqué le cas des 250 enseignants recrutés en 2014 et qui, à cause d’une faute commise par l’administration n’ont pas été payés durant une année et ne le seront sans doute jamais.

Par ailleurs, 44 professeurs n’ont pas été payés pour l’année 2012 car ayant été recrutés pour des postes budgétaires non libérés. Un autre cas, celui d’un professeur au lycée de Boufarik, congé Kamel Benyahia en maladie longue durée (5 ans). Celui-ci a été contraint de reprendre son travail alors que son état de santé était déplorable.

Après 26 ans de carrière, lorsque la Cnas lui a ordonné de reprendre son travail, il n’y avait plus aucune trace administrative de cet enseignant. Son dossier administratif a tout simplement disparu.

L’enseignant a tout fait pour retrouver son poste de travail. Il a même réussi à obtenir du ministère de l’Education un ordre de réintégration, en vain puisque son dossier n’existait nulle part. Pour confirmer ou infirmer toute accusation, nous avons pris attache avec la directrice de l’éducation.

Nous avons convenus de nous rencontrer à son bureau le mardi matin afin d’éviter le moment de la réception. Après avoir attendu pendant une demi-heure, il nous a été annoncé que la directrice ne pouvait pas nous recevoir.