L’ancien ministre algérien de l’Energie et des mines, Chakib Khelil a démenti les propos tenus par le procureur général de la Cour d’Alger, Belkacem Zeghmati, selon lesquels il a été convoqué par la justice algérienne avant de répondre par écrit qu’il ne pouvait se rendre en Algérie pour des raisons de santé.
Khelil est allé jusqu’à affirmer qu’il a appris son implication dans l’affaire Sonatrach 2 en qualité d’accusé via la presse niant ainsi avoir été convoqué par la justice algérienne et arguant même qu’il n’a jamais été inquiété lors de ses récents voyages en Algérie. Les confidences de l’ancien ministre ont été faites au quotidien arabophone El-Bilad dans son édition de demain mercredi.
Il a également démenti les informations révélées par le procureur général de la Cour d’Alger au sujet de la prétendue dégradation soudaine de son état de santé en affirmant qu’il se porte bien et vit le plus normalement du monde aux Etats-Unis. Mieux Khelil s’est dit même prêt à rentrer en Algérie en prévision de son jugement à condition que le procès se déroule dans des règles “saines”.
L’ancien ministre de l’Energie et des mines a confié ne pas vouloir utiliser ses révélations pour “solder des comptes” mais au contraire il compte mettre toutes ses “révélations” à la justice algérienne en cas de satisfaction de sa condition posée pour rentrer en Algérie.
Il promet même de mettre à la disposition de la justice algérienne d’autres documents liés à l’affaire de la Sonatrach2 en plus de ceux l’innocentant.