Quand Bengrina “appelle” à la libération des détenus d’opinion

Quand Bengrina “appelle” à la libération des détenus d’opinion

Ce lundi 25 avril 2022, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH), annonce le décès de Hakim Debbazi, détenu d’opinion, activiste du Hirak pacifique, arrêté le 22 février 2022, il a été mis en détention provisoire dans la prison de Koléa.

Après de vives réactions sur les réseaux sociaux de la part des internautes algériens, les autorités n’ont donné aucune information.

Ce mercredi 27 avril 2022, un des hommes politiques algériens, Abdelkader Bengrina, publie sur sa page Facebook, en présentant ses condoléances, et en affirmant que l’opinion publique attend d’être informée des circonstances du décès de Hakim Debbazi.

« Suite au décès du détenu, Hakim Debbazi qui était en détention provisoire à la prison de Koléa, dans la wilaya de Tipaza, laissant derrière lui trois enfants. Face à cette grande perte, j’exprime ma plus profonde sympathie et mes condoléances à la famille du défunt et à ses proches, et dans l’attente de l’opinion publique informée des circonstances de son décès. »

Bengrina demande la libération des détenus d’opinion

Bengrina, ajoute en disant « Nous renouvelons en cette douloureuse occasion notre appel à accélérer la clôture du dossier de ces arrestations et la libération des détenus restants… »

Abdelkader Bengrina s’adresse à l’état, en disant que ce dernier s’est réconcilié avec son peuple, en ajoutant que l’Etat « ne manque pas de pitié pour clore ce dossier et se réconcilier avec ses enfants en cette période sensible et dangereuse où nous devons de toute urgence consolider nos rangs nationaux et renforcer notre front intérieur, surtout face aux menaces majeures qui portent atteinte à la souveraineté et menacent l’unité de notre peuple et même l’intégrité de notre sol. »

Bengrina ajoute que le Président de la République a permis à plusieurs familles de certains détenus libérés avant le mois sacré du Ramadan, de le vivre dans la joie. Bengrina, continue en disant que « Nous attendons toujours avec impatience d’étendre cette grâce au reste de ces détenus, alors que nous sommes à la veille de l’Aïd El-Fitr, pour faire encore une fois, rentrer la joie dans les foyers… »

Il conclut en disant que « Si l’État dépasse les différences, cela contribuera réellement à désamorcer tout conflit… »