Quand Benbouzid raconte son expérience avec la cigarette

Quand Benbouzid raconte son expérience avec la cigarette

Le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid s’est exprimé ce lundi 31 mai 2021, à l’occasion de la journée mondiale sans tabac, sur ce phénomène néfaste en Algérie tout en livrant son expérience personnelle avec la cigarette.

Intervenant lors dans une allocution prononcée à l’occasion de la journée mondiale sans tabac, le ministre de la Santé a profité de l’occasion pour livrer son expérience avec la cigarette afin d’inciter les fumeurs à abandonner cette fâcheuse dépendance. Lors d’un diner de mariage (un diner amélioré), raconte le ministre, « j’avais la gorge qui piquait, et je n’avais pas envie de manger malgré le fait que je n’avais rien pris de la journée, car je fumais ».

« À cet instant, je me suis dit : ce n’est pas normal que je sois possédé par cette cigarette qui me fait mal. Pourrais-je résister ? » a encore témoigné le Pr Benbouzid. De par son expérience avec le tabagisme, il assure que « la cigarette vous accompagne dans les bons moments et dans les mauvais sans vous apporter à aucun moment le quelconque bien ».

Et pour appuyer ses propos et inciter les fumeurs à laisser ce poison, il affirme : « quand on décide d’arrêter, on arrête ». Il y a une seule chose à avoir, selon lui, « la volonté ! ». L’intervenant n’a pas manqué de soulever également l’aspect financier qui pèse aussi sur le fumeur.

D’un simple calcule pour quelqu’un qui fume deux paquets par jour à coût de 500 DA, le ministre a conclu qu’il s’agit de la moitié d’un salaire. Pour finir, le ministre de la Santé a affirmé qu’il avait arrêté la cigarette en juillet 1982, « parce que j’ai décidé d’arrêter ». « Ça fait donc près de 40 ans que je n’ai pas repris une seule cigarette et je n’en reprendrai pas », a-t-il encore affirmé.

Tabagisme en Algérie : une prévalence de 16,2 %

Lors de son discours, le premier responsable du secteur sanitaire en Algérie a indiqué que « l’Algérie est exposée au danger du tabagisme du fait d’un taux de prévalence ayant atteint les 16,2 % en 2017 chez les personnes âgées entre 18 et 74 ans ».

Selon lui, « l’Algérie est exposée au danger du tabagisme du fait de la propagation de la consommation du tabac à fumée chez les personnes âgées entre 18-74 ans avec un taux de prévalence de 16,2% en 2017 et 8,8% chez les jeunes de 13-15 ans en 2013 ».

Afin de conter ce phénomène, le ministre a annoncé que son département a mis en place « 53 unités de consultation d’aide au sevrage tabagique dans le cadre de la stratégie nationale de lutte antitabac », soulignant que ces unités sont réparties à travers l’ensemble du territoire national.