Quand Ali Belhadj défend Hicham Aboud le parcours d’un journaliste Franco-Algerien

Quand Ali Belhadj défend Hicham Aboud le parcours d’un journaliste Franco-Algerien

5532493-8252939.jpgAvec un accent féroce et critique à l’égard du gouvernement Algérien, Ali Belhadj s’est fait une joie extrême de défendre son compatriote et allié des années 90 , Hicham Aboud, devant la chaine El-Magharibia .

Pourquoi ne pas le défendre alors que c’est cette personne faisait partie de l’équipe d’opposants algériens et qui travaillait pour le compte de la DGSE (Direction générale de la Sécurité extérieure française) pour distiller de fausses informations sur l’armée algérienne, accusée à tort d’être derrière les massacres commis par les groupes islamistes armés dans les années 1990.

Comment le porte-parole du FIS dissous ne prendrait pas, dans ses bras, l’un des militants de la fameuse formule « qui tue qui ? » . Ainsi , le masque est tombé, nous savons maintenant pour qui roule Hicham . Hier, assis sur le plateau d’une chaine de son ancien maître « Fafa » , la chaine française « BFM TV », pour déverser des tombereaux d’immondices sur l’Algérie, le pays qui lui a ouvert les bras pour devenir un patron de deux journaux .

La main de la DGSE

Rentré en Algérie récemment, dans le cadre de la loi sur la réconciliation nationale. Hicham Aboud , l’auteur du livre « La mafia des généraux », un livre vraisemblablement commandé par les services secrets français et dans lequel, il verse son venin de mensonges sur l’institution militaire qui lui doit tout le respect en tant qu’ex-militaire. La discipline et l’éducation obligent de tels comportements et plus encore tant qu’il perçoit son salaire de retraité de sa caisse.

Ce dernier qui a déjà été attaqué en justice par Larbi Belkheir, l’ancien directeur de cabinet des présidents Chadli, Boudiaf et Bouteflika, pour diffamation, Hichem Aboud a récidivé après son retour en Algérie. Dans son dernier article reproduit à la lettre par les médias français (Point.fr) sur l’état de santé du Président, l’agent de la DGSE visait à déstabiliser le pays et aggraver la situation. Aujourd’hui, il est clair que le N°2 du FIS, Ali Belhadj, court à son secours, et comment se fait-il que Ali Belhadj se transforme, en un clin d’œil, en syndicaliste pour parler au nom de la liberté d’expression, lui qui a approuvé l’assassinat de journalistes. Si ce n’est que pour défendre celui qui l’a servi durant la décennie noire.

Hicham Aboud, à l’instigation de la DST française, représentée par François Gèze, directeur de la maison d’édition « La Découverte », spécialisée dans la publication de livres de propagande contre l’ANP, a livré tous ses secrets aux services secrets français pour éditer son fameux livre « La mafia des généraux », qui est, pour Ali Belhadj et consorts, le cadeau le plus cher de leur vie.

Ismain