Un nouvel indicateur, appelé Quality of Nationality Index, compare la valeur associée à la détention d’une nationalité sur le plan international
Comme l’explique le quotidien suisse Le Temps, de nombreux indices mesurent la compétitivité économique des pays, d’autres évaluent la qualité de la vie ou la capacité des citoyens à pouvoir voyager librement à travers le monde.
Mélange de ces différents aspects, le Quality of Nationality Index (QNI) ambitionne de mesurer la «valeur objective des nationalités du monde entier», comme le formule la société de conseil Henley & Partners qui l’a élaboré en partenariat avec Dimitry Kochenov, professeur de droit constitutionnel européen à l’Université de Groningen au Pays-Bas. «Nous mesurons la valeur des nationalités, non pas celle des Etats», a souligné ce dernier lors de la présentation de ce concept jeudi à Zurich.
L’indice attribue une valeur aux droits extra-territoriaux associés à une nationalité. Le professeur souligne aussi qu’il ne reflète pas une simple perception des individus mais repose sur des données objectives calculées par différentes autres organisations.
L’Algérie se classe à la 124 ème place avec un score de 23.3% dans l’indice de qualité de la nationalité en 2015. Elle perd huit places par rapport à l’année dernière (116e en 2014), et se retrouve moins bien classée que ses voisins maghrébins (le Maroc à la 121ème place et la Tunisie à la 108ème place).
L’Europe prend les meilleures places de ce classement: L’Allemagne, le Danemark et la Finlande occupent respectivement les trois premières places du classement, tandis que la France occupe la 7e place et les États-Unis la 28e.
La République de Centrafrique, l’Afghanistan et enfin la République démocratique du Congo (160e) occupent quant à eux les dernières places du classement.