C’est en présence du ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, qu’a été inauguré, hier, le 14e Salon international du médicament et de l’équipement médical (Simem). Pour cette édition, on dénombre une hausse de 37 % d’exposants par rapport à l’an dernier.
Dans son allocution d’ouverture, le ministre a affirmé que « cette manifestation qui rassemble exposants et visiteurs est intéressante, dans la mesure où elle permet aux premiers de mettre en valeur leurs offres et aux visiteurs de s’informer sur les nouveauté dans le domaine ». C’est aussi, poursuit-il, « une occasion pour établir des contacts avec les professionnels de la santé, nationaux et internationaux ».
« Si le matériel médical, dans sa dynamique de renouvellement continue est nécessaire pour de meilleures approches, diagnostics et thérapies, le médicament reste quant à lui capital pour les soins car il constitue un outil d’amélioration de l’accès à ces soins et de la maîtrise des dépenses de santé», affirme le membre du gouvernement. Parlant de la qualité du médicament et des équipements de santé, il dira dans ce sens. « qu’ils soient fabriqués ou importés, ces médicaments ont toujours été un élément prioritaire de la politique pharmaceutique du ministère de la Santé ». Dans cette intervention, le ministre parlera également du médicament générique. « Il occupe la place principale, car le phénomène des pharmaceutiques génériques a pris de part le monde une ampleur considérable.
Les intérêts en jeu sont colossaux, explique-t-il, et impliquent différents intervenants : pouvoirs publics, secteurs pharmaceutiques, organismes de sécurité, sociale, personnel médical, et paramédical, et de plus en plus le grand public ». Et d’ajouter, « je me permets d’insister sur le médicament générique pour aborder le volet relatif à la qualité et à la sécurité, à travers le Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques, le département de la Santé à mis en place des outils performants permettant d’assurer la qualité exigée par les standards internationaux et la sécurité des médicaments sur le marché algérien.
Par : Ourida Ait Ali