La qualification de l’équipe nationale de football, dimanche soir à Cabinda (Angola), en demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) a été une véritable délivrance pour des milliers d’Algérois qui ont investi les rues de la capitale pour manifester leur joie.
Après un match stressant, plein d’émotion et surtout à déconseiller aux cardiaques, les inconditionnels des Verts ont jailli spontanément, bravant le froid et une fine pluie qui s’était abattu auparavant sur certains endroits de la ville.
Entonnant le célèbre tube de l’année, « one, two, three, viva l’Algérie », ils ont sillonné les rues de la capitale.
La fin du match a été suivie de you-you incessants et bien nourris des maisons où le stress avait atteint son paroxysme.
C’est dire la pression insoutenable qu’avaient subi les fans de l’équipe nationale Habituellement plongée dans la torpeur, Alger s’est réveillée comme par enchantement en cette nuit glaciale du mois de janvier.
Elle a retrouvé toute sa chaleur et sa ferveur par les riches et variés couplets des supporters ainsi que les chansons diffusées à forts décibels des véhicules, sortis en grand nombre.
Les rues d’Alger sont devenues subitement encombrées avec la formation de nombreux bouchons à l’entrée du centre-ville. Munis de drapeaux, écharpes et tout ce qui symbolise les couleurs nationales, les innombrables supporters ont illuminé la ville en lui donnant davantage de couleurs.
A l’évidence, les fumigènes et autres feux de Bengale ont fait vibrer la capitale au grand bonheur des Algérois, jeunes et moins jeunes de même que les enfants et les vieux et vieilles qui sont sortis en masse pour faire la fête.
« Il était très difficile pour nous de supporter toute cette pression. Le match a été très difficile à vivre compte tenu des rebondissements qu’a connu la rencontre », ont avoué les gens rencontrés dans la rue en délire.
« Nous avons préparé nos drapeaux depuis cet après-midi. Nous attendions ce moment de joie et de délivrance. Dieu merci, nous n’avons pas été déçus », affirment en choeur des citoyens rencontrés à la Place Maurice-Audin où il était difficile de se frayer un chemin.
« C’est un match fou, fou. Tout l’honneur revient à ces joueurs au coeur de lion.
Ils nous ont fait plaisir et ont honoré l’Algérie », se sont réjoui encore d’autres supporters. Selon des échos parvenant des quartiers d’Alger, la joie et l’ambiance étaient les mêmes.
Alger aura ainsi vécu une nuit blanche et chaleureuse à la faveur d’une victoire arrachée de haute lutte par l’équipe nationale « héroïque » devant son homologue de Cote d’Ivoire (3-2, après prolongations) en quart de finale de la 27e CAN qui se déroule en Angola (10-31 janvier 2010)
Aps