Qatar : le chercheur algérien Hicham Hamoudi révolutionne l’impression 3D

Qatar : le chercheur algérien Hicham Hamoudi révolutionne l’impression 3D

Après le professeur Melikchi, c’est au tour d’une autre figure de la sphère scientifique algérienne de briller. En effet, l’éminent chercheur algérien Hicham Hamoudi, professeur dans une université au Qatar, est parvenu à inventer une nouvelle technique d’impression 3D.

Cette technologie novatrice est convoitée par des institutions de renommée mondiale et pourrait bien révolutionner le monde des microcomposants électroniques à l’avenir.

Hicham Hamoudi, l’inventeur algérien de l’impression 3D à autoassemblage moléculaire

C’est un progrès d’ordre planétaire qu’a réussi à réaliser le professeur Hichem Hamoudi au Qatar. Ce chercheur d’origine algérienne et son équipe sont parvenus à concrétiser un concept qui n’était jusque-là que théorique : l’impression 3D à assemblage moléculaire spontané. 

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Ce chercheur diplômé de l’Université de Batna est le fondateur de l’Institut qatari de Recherche sur l’Environnement et l’Énergie (QEERI), sis à l’Université Hamad Bin Khalifa.  Après un doctorat à l’Université de Paris, il s’installe au Qatar pour prendre la tête d’une équipe de recherche scientifique en 2015. Le Pr Hamoudi a réussi dernièrement à mettre au point sa technique d’impression 3D, réalisation qui lui a valu les honneurs dans son pays hôte. 

Hicham Hamoudi s’associe au MIT pour développer de nouveaux matériaux

Le professeur Hamoudi a couplé sa nouvelle technologie d’impression 3D à autoassemblage moléculaire à une technologie de fabrication dite « additive » pour créer une toute nouvelle sorte de matériau. Le résultat est une matière hybride possédant les caractéristiques des métaux et des composés organiques à la fois. C’est un nouveau matériau aux spécificités prometteuses qui est né, marquant une double réussite pour le professeur Hamoudi et son équipe.

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 L’autoassemblage moléculaire en impression 3D est une prouesse pour le monde de la technologie ; une invention telle que le prestigieux Massachussetts Institute of Technology (MIT) s’est associé l’équipe du QEERI pour développer le brevet à l’échelle industrielle. 

Ainsi, le concept d’impression 3D du Pr Hamoudi pourrait bien s’inscrire comme une référence dans l’industrie de l’électronique à l’avenir. Le partenariat des deux instituts vise tout particulièrement la fabrication de capteurs, de cellules photovoltaïques et d’autres composants électroniques pour le futur.