Le marché de la publicité connaît une baisse de 10% ces dix dernières années. La valeur monétaire de ce marché est descendue de 142 à 128 millions d’euros, a indiqué hier, Mohamed Haoues, expert dans le domaine de la publicité et directeur du Marketing de Médialgéria.
Evoquant la part de marché de la Télévision nationale par rapport à d’autres supports bénéficiaires, le conférencier a ajouté que «la télévision nationale, encaisse quelque 40% du montant du marché national». S’exprimant à l’occasion de la tenue à Alger de la 5e Journée euro-maghrébine, Mohamed Haoues, a souligné que les téléspectateurs sont branchés sur la Télévision nationale durant le mois du Ramadhan. De ce fait «la télévision nationale augmente ses bénéfices de 50%, par rapport à d’autres périodes», a-t-il ajouté.
Organisé par la société RH (International communication), la 5e Journée euro-maghrebine de la communication publicitaire a permis de comprendre que beaucoup d’irrégularités devront disparaître de la scène publicitaire. Il y a un manque d’organisation dans le domaine.
«Malgré la baisse du marché de la publicité de 10%, les prix augmentent», a regretté M.Haoues. Les mass média devront faire beaucoup d’efforts pour faire connaître et développer le concept et l’importance de la publicité, selon les intervenants.
Les conférenciers ont fait part des dépenses qui vont vers le marché de la publicité.
Les radios et télévisions, la presse écrite, l’Internet, les panneaux d’affichage, les moyens de transport sont autant de supports publicitaires. Les stades sont aussi des espaces qui devront être mis à profit afin de faire connaître les produits. La mise en service du tramway élargira les espaces de la publicité, a affirmé Mourad Aït Aoudia, directeur général de McCain.
Amar CHEKAR
