Une nouvelle découverte d’une cargaison importante de comprimés psychotropes a été découverte par les éléments la Police Judiciaire de la Sûreté de Mostaganem dimanche soir. Deux personnes ont été arrêtées en possession de 2.220 comprimés.
Cette saisie n’est pas la première ni la dernière de l’année, car la consommation de drogue reste encore un fléau majeur pour l’Algérie, surtout auprès des populations les plus jeunes. D’après la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), une ONG algérienne, près de 300 000 personnes consomment de la drogue en Algérie, essentiellement du cannabis et des psychotropes. Et le pays compterait plus d’un million de consommateurs occasionnels.
La circulation de drogue est un problème récurrent en Algérie, que le gouvernement ne parvient pas à combattre. Malgré le renforcement de la législation sur la vente et la consommation de drogue, la circulation de stupéfiants, essentiellement des psychotropes, ne cesse d’augmenter. Le Forem estime que seule la prévention et l’accueil des toxicomanes, que l’ONG considère comme des malades, pourrait réduire la consommation de drogue dans le pays.
Un bilan fait par l’Office algérien de lutte contre la drogue et la toxicomanie, qui prend en considération les saisies de stupéfiants et de substances psychotropes sur le plan national, démontre une « évolution dangereuse qui risque de faire de l’Algérie, dans quelques années, un pays de large consommation. »