Protestation en guise de soutien au mouvement populaire : Le SNAPAP dévoile son plan d’action aujourd’hui

Protestation en guise de soutien au mouvement populaire : Le SNAPAP dévoile son plan d’action aujourd’hui

Le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP) s’apprête à annoncer aujourd’hui une grève nationale dans tous les secteurs d’activité de la Fonction publique. Alors que le président dudit syndicat, Rachid Malaoui, avait dévoilé, la semaine dernière, lors de son intervention au forum du Courrier d’Algérie, l’intention du Collectif de la « dynamique de la société civile pour une sortie de crise pacifique », à appeler à une journée de grève générale d’ordre politique, voilà que le SNAPAP semble enfin décidé à dévoiler les détails quant à cette nouvelle méthode de contestation.

En effet, à travers un communiqué de presse, le SNAPAP a convié la presse nationale à une conférence qui sera animée, aujourd’hui, par le secrétariat national pour annoncer la grève nationale du SNAPAP dans tous les secteurs d’activités de la Fonction publique, notamment la position du syndicat vis-à-vis de la situation actuelle dans le pays ». Cette grève est très attendue surtout qu’elle vise à accélérer le processus de transition. Pour rappel, le  président du Snapap a révélé, que le collectif de la « dynamique de la société civile pour une sortie de crise pacifique », regroupant des syndicats, des associations et des ligues des droits de l’Homme, prévoit d’appeler à une journée de grève générale d’ordre politique dans la mesure où le pouvoir ne répond pas favorablement à la revendication de démission des quatre B. Depuis ce jour, seul le président du Conseil constitutionnel a démissionné de son poste, ce qui pousse le SNAPAP à activer sa menace sur le terrain.

L’on s’attend, donc, aujourd’hui à une annonce importante qui peut nourrir la contestation politique davantage. Pour rappel, plusieurs fédérations du SNAPAP, notamment celles des communes, ont entamé, les semaines dernières des actions de contestation à travers plusieurs wilayas, telles que Tizi-Ouzou, Bouira et Béjaïa, pour soutenir le mouvement populaire.

Les travailleurs des communes ont d’ailleurs observé une grève cyclique de 3 jours renouvelables chaque semaine (lundi, mardi et mercredi), et ont décidé de boycotter la révision des listes électorales, ainsi que l’élection présidentielle prévue le 4 juillet prochain.