R. L.

L’organisation estudiantine réclame la résolution des problèmes administratifs et pédagogiques des étudiants et dénonce une dégradation des conditions d’étude dans cette faculté. Il était, hier, 8h30, quand les étudiants en licence de cette faculté, venus de bonne heure pour passer des examens semestriels ont été surpris par la fermeture des accès de cette faculté. Les étudiants pris au dépourvu ont appris que l’organisation estudiantine a décidé, la veille, de recourir à cette action de contestation pour appuyer ses revendications qui tournent autour de l’amélioration des conditions de scolarité, la concertation avec les délégués des étudiants et la résolution des problèmes administratifs et pédagogiques.
Des délégués d’étudiants sont, en effet, montés récemment au créneau pour dénoncer les conditions de scolarité. Dans certaines formations, des modules essentiels ne sont pas assurés en dépit des réclamations récurrentes des étudiants. L’organisation estudiantine affirme que cette action de contestation est ouverte et le blocus ne sera levé qu’après un « engagement sérieux » du rectorat pour satisfaire l’ensemble des revendications. La faculté des Langues étrangères, inaugurée durant l’année universitaire 2017/2018, souffre de nombreux problèmes et en particulier l’absence de chauffage, la défaillance d’éclairage dans de nombreuses salles et amphis et le déficit en personnel administratif dans certains départements.
Une situation qui, note-t-on, trouve son origine, essentiellement, dans le fait que la faculté a déménagé, à l’occasion de la rentrée universitaire 2017-2018, dans ses nouveaux locaux, à Belgaïd, dans des conditions qu’on pourrait qualifier de particulières.