Le chef de l’exécutif a réuni les promoteurs du secteur touristique pour relancer tous les projets en stand-by et décidé d’engager le bureau d’études Eurl TED Consult (Alger).
Bien que le mal soit profond, les autorités de la wilaya de Béjaïa ont jugé utile de réfléchir sur les voies et les moyens de protéger le littoral de la wilaya de Béjaïa et d’assurer sa promotion dans une conjoncture où les revenus pétroliers se tarissent peu à peu et la recherche d’une économie palliative est plus que jamais d’actualité. Après avoir réuni les promoteurs du secteur touristique pour relancer tous les projets en stand-by, le chef de l’exécutif de la wilaya vient d’engager le bureau d’études Eurl TED Consult (Alger) à présenter le plan d’aménagement côtier ainsi que l’étude d’aménagement du littoral de la wilaya de Béjaïa», indique un communiqué de la cellule de communication de la wilaya. La décision a été prise lors du conseil de wilaya qui a regroupé tous les directeurs de l’exécutif, chefs de daïras ainsi que les présidents des huit communes côtières concernées par ce plan et des élus de l’APW. «Cette étude constitue un instrument d’orientation pour les responsables locaux en prévision de l’implantation de projets d’investissement touristique», précise le communiqué qui met en avant l’objectif «d’identifier à travers les diverses activités des solutions aux problèmes de l’environnement les plus urgents dont certaines pourront être appliquées immédiatement et d’autres feront l’objet de recherches de financement pour une application ultérieure», avec pour finalité, «la protection et à la mise en valeur du littoral». Dans cette première phase, le responsable du bureau d’études a présenté une délimitation des zones d’études, un diagnostic et un état des lieux avec une identification des milieux naturels sensibles de la côte.
«Si la zone côtière de la wilaya de Béjaïa concentre de nombreuses ressources et opportunités, elle est aussi exposée aux pollutions, nuisances et autres dégradations résultant du développement de multiples activités économiques», note-t-on. Les fortes interactions qui existent entre ces activités et l’environnement côtier impliquent «un aménagement rationnel et respectueux qui réussisse à concilier les domaines économique et écologique, conciliation passant parfois nécessairement par la protection impérative d’espaces sensibles», ajoute-t-on dans l’exposé. Aussi a-t-on jugé utile d’aller vite pour rattraper le retard en actualisant et en approfondissant encore plus ces recherches avant d’entamer les autres phases de l’étude. Sachant que ces recherches ont été entamées en 2013 et devant le fait que beaucoup de choses ont changé depuis, le chef de l’exécutif a estimé nécessaire de prendre en considération l’aspect historique des zones en question en prenant connaissance des études effectuées auparavant au niveau des sites. Les directeurs des différents secteurs en relation avec le littoral ont émis des observations qui seront intégrées bien évidemment dans le cadre de l’actualisation de cette étude.