Une quarantaine de vétérinaires et écologistes issus des centres de gestion des aires protégées et réserves fauniques d’Algérie, Tunisie et Maroc et cinq experts espagnols et français sont en regroupement à Tlemcen, au parc national, autour du thème de la survie des gazelles menacées par l’urbanisation et le braconnage, en plus des conditions climatiques. Il s’agit du premier atelier de formation qui porte sur “la problématique en matière d’élevage en captivité, régime alimentaire, suivi sanitaire, techniques de capture, lâcher et suivi post-lâcher de gazelles nord-africaines menacées”. Il est organisé par la direction générale des forêts, en collaboration avec le centre de coopération pour la Méditerranée de l’Union internationale pour la conservation de la nature, la station expérimentale des zones arides et le zoo de Barcelone (Espagne). Lors des travaux, les fonctionnaires se sont penchés sur les questions en rapport avec l’adaptation des gazelles en captivité afin d’assurer leur reproduction génétique et l’élaboration d’une stratégie régionale et ce jusqu’à l’horizon 2020 pour garantir la protection de ce mammifère de la sous-famille des antilopinés. En Algérie, c’est la loi 06/14 au 14/11/2016 qui protège ces espèces menacées de disparition parmi lesquelles figurent celles dénommées Dama, Dorcas, Leptocère et Cuvier.

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