Protection de l’enfance : où en est l’Algérie ?

Protection de l’enfance : où en est l’Algérie ?

Les enfants sont l’avenir d’un pays et leur santé physique, mais aussi psychologique est une problématique dans diverses nations qui essayent tant bien que mal de maîtriser la situation grâce aux services de protection de l’enfance souvent défaillants.

L’Algérie quant à elle est décrite comme l’un des « pays pionniers » en ce qui concerne ce secteur, d’après Meriem Cherfi, la Déléguée nationale à la protection et à la promotion de l’enfance. En effets, elle est revenue sur le sujet ce jeudi 12 mai 2022 lors d’une visite au siège de la brigade de protection des mineurs à Bouzareah.

Le pays est très au point au niveau de la protection de l’enfance grâce à des lois et des procédures légales et donc un milieu législatif assez avancé.

Les mesures prévues par le département afin de protéger les enfants

Ce secteur nécessite une évolution constante et une vigilance qui ne se relâche pas. La responsable a de ce fait rappelé quelques points essentiels quand il s’agit d’une affaire impliquant la protection de l’enfance. La garde à vue de 24 heures est nécessairement faite avec présence de l’avocat et du responsable civil et le contrôle médical et technique des enfants des auditions filmées d’agression sexuelle seront contrôlés.

En effet, elle a précisé que « l’écoute audiovisuelle des enfants victimes d’abus sexuels fait partie des mesures appliquées dans les plus grands pays, qui visent à épargner à l’enfant victime de refaire ses déclarations et donc lui causer une fatigue psychologique et des traumatismes répétés ».

L’ONPPE fait face à un nombre conséquent de signalements

Depuis janvier passé, l’ONPPE a été impliquée dans 1225 signalements d’atteinte aux droits de l’enfant. Pour faire face à ce nombre tout en restant efficaces, des sessions de formation ont été organisées durant le mois de mai et juin, afin de consolider les compétences et les acquis des personnes impliquées dans ce secteur.

De plus, un nouveau programme budgétaire est envisagé grâce à une convention entre l’ONPPE et le Conseil économique, social et environnemental, ce qui offrirait plus de possibilités d’évolution à l’institution.