Marche de la protection civile : Graves accusations du département de Beldjoud

Marche de la protection civile : Graves accusations du département de Beldjoud

Le département de Kamel Beldjoud réagit au mouvement de protestation des agents de la protection civile organisée, ce dimanche 2 mai, à Alger centre.

Dans un communiqué rendu public en fin de journée, le ministère de l’Intérieur a qualifié la manifestation des agents de la Protection civile d’ « illegale ».

Le ministère de l’Intérieur a accusé, dans le même communiqué, des parties, qui éprouvent de la haine envers l’Algérie, d’avoir commandité cette manifestation qui, selon le département de Beldjoud, est dénuée de tout fondement.

« Ce mouvement de contestation porté par des parties qui éprouvent de la haine envers le pays et des agendas tendancieux, a coïncidé avec l’examen des revendications socioprofessionnelles des travailleurs de ce corps (…) Ce mouvement porte atteinte à l’ordre public ainsi qu’à la stabilité », lit-on dans le communiqué.

La marche réprimée

Les éléments de la protection civile ont organisé un mouvement de protestation, ce dimanche, au centre-ville d’Alger afin de réclamer la concrétisation de leurs revendications.

Malgré la répression par les forces de l’ordre qui ont usé du Gaz lacrymogène contre les manifestants pacifiques, les agents de la protection civile ont tenu leur mouvement de protestation.

Lors de leur marche, ils ont réclamé un « ajustement des heures de travail supplémentaires », l’« octroi de la prime de contagion » ainsi que « le versement de la prime de coronavirus promise par le président Tebboune ».