Propriété industrielle, Le FCE veut bénéficier de l’expertise française

Propriété industrielle, Le FCE veut bénéficier de l’expertise française
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Les entreprises algériennes ont besoin de prendre conscience de l’intérêt de la propriété industrielle, a déclaré ce matin Jean-Louis Levet, haut responsable à la coopération industrielle et technologie franco-algérienne.

Lors d’un point de presse tenue en marge d’un atelier organisé par le Forum des chefs d’entreprise (FCE), consacré à la « stratégie Propriété industrielle pour l’entreprise en Algérie », Jean-Louis Levet a affirmé que « la propriété industrielle est un élément stratégique pour tous les pays qui cherchent à produire comme c’est le cas de l’Algérie ».

En termes clairs, dans une économie concurrentielle et dynamique, la propriété industrielle est un outil indispensable pour rentabiliser et sécuriser les efforts de créativité et les investissements des entreprises en leur donnant des droits, en leur permettant de diffuser leurs créations dans la société, en les faisant fructifier grâce à un monopole d’exploitation pour une période déterminée.

A travers les marques, les brevets ainsi que les dessins et modèles, ces trois titres de propriétés industrielles peuvent constituer une source de revenus conséquents pour l’entreprise, et lui donnent surtout les moyens d’agir contre les contrefacteurs et les pratiques déloyales, a expliqué pour sa part Caroline Rolshausen, conseillère régionale pour la propriété industrielle à l’Institut français de la priorité industrielle (INPI).

Sur le même registre, l’animatrice de cet atelier, tenu finalement à huis clos, a affirmé également que la propriété industrielle est aussi pour l’entreprise un facteur de valorisation et de reconnaissance auprès des ses clients. « Elle permet en effet d’assurer une plus grande crédibilité auprès de ses partenaires, et vis-à-vis des investisseurs et des établissements bancaires ». «C’est quelque chose de très important à mettre en place au cœur de l’entreprise », insiste-t-elle, avant de conclure : « innover sans propriété industrielle, c’est vouloir faire du bateau sans prendre la mer ».

Nassima Benarab