Crise diplomatique avec l’Algérie : la France revient à la charge

Crise diplomatique avec l’Algérie : la France revient à la charge

Après les appels au calme et à l’apaisement de la part de plusieurs responsables français, voilà que les tensions entre Alger et Paris connaissent encore une escalade. Cette dernière à pour cause principale des propos prononcés par l’ambassadeur d’Algérie en France. Le diplomate s’adressait toutefois à la diaspora algérienne en France.

Mohamed Antar Daoud, ambassadeur d’Algérie à Paris, qui a été rappelé par Alger suite à des propos attribués au président Macron, avait déclaré que qu’il est « inadmissible que l’Algérie, qui possède la plus grande communauté étrangère en France avec 18 consulats, ne puisse pas constituer un levier de commande pour intervenir non seulement dans la politique algérienne, mais (aussi) au niveau de la politique française ».

Cette déclaration a fait polémique en France, notamment chez les partis de la droite, qui ont vite crié à l’ingérence. Mais le tollé soulevé par l’appel du diplomate ne va pas s’arrêter là, vu que c’est le gouvernement français qui a, lui aussi, officiellement réagi aujourd’hui.

La France exige le respect de sa souveraineté

C’est lors d’un point de presse ordinaire, que le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a exprimé sa position des dernières déclarations de l’ambassadeur de l’Algérie en France. La représentante du quai d’Orsay a notamment souligné le « profond attachement » de la France à sa souveraineté et à celle de l’Algérie.

« Le ministre de l’Europe et des affaires étrangères a rappelé la semaine dernière le profond attachement de la France au respect de la souveraineté algérienne », rappelle d’abord la porte-parole du quai d’Orsay. La diplomate Française poursuit en déclarant toutefois « qu’il va de soi que nous attendons aussi de tous nos partenaires le respect de notre souveraineté ».

Cette déclaration intervient après que les déclarations de l’ambassadeur d’Algérie en France aient été interprétées par certains milieux français comme étant une tentative d’ingérence d’Alger dans les affaires internes de la France.