Les relations économiques et commerciales entre l’Algérie et la Grande Bretagne sont au beau fixe. La deuxième session du sous-comité algéro-britannique pour les questions économiques, commerciales et financières, qui s’est tenue au cours de cette semaine, a été sanctionnée par une série de décisions aptes à booster le partenariat entre les deux pays.
Les disparités entre les niveaux des prix agricoles sont importantes et perdurent tout au long de l’année. La saison estivale connaitra une stabilité tangible des prix des produits agricoles, excepté les viandes qui seront touchées par des hausses, avance le Syrpalac (Système de régulation des produits agricoles de large consommation).
Les hausses intempestives des prix de la pomme de terre, des tomates et compagnie sont les résultats de la gestion archaïque des récoltes, de la distribution et de la commercialisation. Le Syrpalac fait ressortir des disparités importantes entre les niveaux des prix en fonction des saisons et périodes de production.
Mis en place en juillet 2008, Syrpalac vise à assurer un approvisionnement du marché et lutter contre la spéculation des prix, rappelle-t-on. Le Syrpalac a observé trois périodes distinctes de l’évolution des prix, tout au long de l’année.
Durant la première période allant d’octobre 2008 à février 2009, les prix de la pomme de terre avaient connu une relative stabilité avec de légères baisses ou hausses «peu ressenties», selon le système d’observation. Seuls les stocks constitués ont permis la maîtrise du marché et de créer des équilibres entre l’offre et la demande.
D’après le Syrpalac, la seconde période, allant de mars à avril 2009, a connu une «hausse brusque» des prix de la pomme de terre atteignant les 90 DA/kg. En revanche, la période mai 2009-mars 2010 était marquée par une «grande stabilité» des prix se situant autour de 30-35 DA/kg avec «une baisse signif icative» en avril en cours avec 25DA/kg.
Pour ce qui est de la tomate, hormis les périodes de soudure, le niveau des prix s’est constamment situé à des niveaux moyens à bas, soutient-il. «En hors saison, la tomate a été cédée à 50 DA/kg contre 35 DA/kg en période de pleine production. En période de soudure, coïncidant avec la fin de la production sous serre ou plein champ avant la reprise de la production de la tranche suivante, ce produit est cédé à 100 DA/kg», précise-t-il.
LA VIANDE, PLUS CHÈRE L’ÉTÉ
Pour ce qui concerne la viande blanche, le Syrpalac a constaté qu’hormis la période d’automne 2008 qui avait été marquée par la flambée du maïs et des intrants avicoles utilisés dans l’élevage, le prix de cette viande s’est, par la suite, stabilisé progressivement entre 200 et 240 DA/kg.
«Les risques dus aux chaleurs durant la période estivale limitent les capacités de stockage, affectant ainsi le prix qui a atteint 300 DA/kg en été 2009, avant de retomber à un niveau de 240DA/kg en janvier 2010, puis amorcer une baisse graduelle avec un prix se situant actuellement à moins de 200 DA/ kg», aff irme-t-il.
Quant à la viande ovine, «une baisse très importante des prix a été enregistrée en 2009», selon ce responsable. A ce sujet, il a rappelé que les éleveurs ayant vécu une «période très diff icile» en 2008, avaient accusé des pertes importantes.
Cependant, à la faveur des mesures prises par le gouvernement en mai 2008 (suspension totale de l’importation de viandes ovines durant quatre mois et augmentation des approvisionnements en orge pour rendre cet aliment du bétail accessible aux éleveurs), et après la reconstitution du cheptel, les prix baissent progressivement actuellement, selon lui.
Commentant l’évolution des prix de détail des produits agricoles frais, le Syrpalac considère que la tendance est à la baisse: «les prix des pommes de terre, choux-fleurs, navets, poivrons, petits pois, carottes, courgettes, haricots verts, choux, oignon vert, poulet de chair et les oeufs ont tous enregistré une baisse durant la première semaine du mois d’avril par rapport à la même période de l’année précédente». Les prix de la tomate, de la laitue, de l’oignon sec et de l’ail sec ont connu, par contre, une hausse.
K.Issam
