Leïla Aslaoui Hemmadi n’est pas penseur mais elle est de cette trempe d’intellectuels algériens qui se sont saignés des quatre veines pour servir sans retour l’Algérie.
Cette ancienne ministre de la jeunesse et des Sports et de la Solidarité nationale vient de publier son ouvrage « Lettres à Neyla Meriem » aux éditions Dalimen à la librairie du Tiers Monde, Alger. Elle est l’auteure de «Dame justice» : réflexions au fil des jours», «Dérives de justice», «Les années rouges», «les jumeaux de la nuit ».
Le livre retrace abondamment les valeurs d’une vie faite d’amour et de haine, du beau et de l’affreux, du bon et du moins bon, des hauts et des bas. Des sensibilités à ne pas heurter aussi bien sur le plan individuel que sur le plan national.
Cette individualité, c’est-à-dire de la préservation de la dignité de la personne. L’auteure de ce livre, Leïla Aslaoui Hemmadi, est une passionnée de la lecture mais aussi de culture, consacrant sa carrière à ces secteurs.
L’importance de cette publication, qui s’intéresse à l’avenir de sa petite fille qui indique que les écrits restent gravés et ancrés à jamais dans la mémoire collective d’un peuple. Ainsi, ‘’Lettres à Neyla’’ est un legs d’une grand-mère affectueuse, consciente et soucieuse de l’avenir des filles d’Algérie en général et de sa petite fille en particulier.
Leïla Aslaoui Hemmadi a fourni d’immenses efforts pour maintenir une carrière hors «pair», comme dirait l’ensemble de ses confrères qui se sont déplacés en masse.
L’auteure de «Lettres à Neyla Meriem» a acquis sa notoriété pour son immense savoir. Elle est un modèle d’une personnalité qui a reçu une excellente formation.
Pour elle, l’instruction qu’elle recherchait avait pour objectif, non seulement de parfaire sa personnalité mais surtout d’être utile à la communauté, afin de mettre à son profit le savoir et la connaissance. Toute sa vie, elle a mené ce culte et cette quête de la science et de la communication.
Mme Leïla Aslaoui Hemmadi appartient à cette génération de penseurs et d’intellectuels algériens qui continue de donner sans retour. Ce fut une génération bénie qui a façonné la culture algérienne contemporaine et l’ont débarrassé du colonialisme.
Les témoignages se sont succédés, qui par une anecdote, qui par sa propre perception de l’apport de Mme Leïla Aslaoui Hemmadi à la culture nationale, pour confluer sur un hommage unanime à un nom connu de tous.
Samira Sidhoum.
