Le Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest) a appelé, hier, ses partisans du corps enseignant à boycotter le concours de promotion aux grades d’enseignant principal et d’enseignant formateur, prévu fin novembre. Il conditionne sa participation par «la révision des conditions d’accès à ce concours».
Cette décision a été prise lors des travaux de la session ordinaire de son conseil national, réuni samedi et dimanche derniers à Blida, a précisé le syndicat dans un communiqué rendu public hier.
Il est question également, pour ce syndicat, de reporter à une date ultérieure ce concours. Les initiateurs du document, qui appellent également la tutelle à reporter à une date ultérieure ce concours, insistent sur le respect des points sur lesquels deux parties s’étaient entendues, dont la question de la promotion. «Ce point a été mentionné dans un PV commun», ont-ils souligné.
Le Snapest préconise de «permettre» aux enseignants principaux de postuler pour le concours de promotion au grade de directeur de lycée dans toutes les wilayas du pays sans exception.
Dans ce contexte, il réitère les revendications soulevées le 13 octobre dernier au moment où il met l’accent sur la révision des insuffisances contenues dans le statut des fonctionnaires du secteur. La régularisation de la situation des enseignants du technique au secondaire a été également évoquée dans le même document.
Outre la promotion au poste de directeur de lycée pour les enseignants principaux et formateurs, le Snapest a appelé aussi à l’actualisation de la prime de zone du sud et des Hauts-Plateaux sur la base du nouveau salaire de base avec effet rétroactif depuis janvier 2008 et l’accélération de l’opération de réalisation et l’attribution de logements aux enseignants du sud du pays.
Par ailleurs, le même syndicat dénonce les notes du ministère qui interdisent, aux syndicalistes, d’accéder aux établissements scolaires. Qualifiées de «répressives et policières, ces notes visent, selon le Snapest, à porter atteinte aux droits et libertés syndicales consacrés par la Constitution nationale et les chartes internationales.
Karima Adjemout