Promotion de la lecture à Tizi-Ouzou : Plus de 50 bibliothèques communales équipées

Promotion de la lecture à Tizi-Ouzou : Plus de 50 bibliothèques communales équipées

La wilaya de Tizi-Ouzou compte un total de 51 bibliothèques communales équipées par le ministère de la Culture, afin d’encourager et de promouvoir la lecture publique, a indiqué, à Tizi-Ouzou, la directrice locale de la culture Nabila Goumeziane. S’exprimant à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale du livre et des droits d’auteurs, organisée à la Bibliothèque principale de lecture publique, cette même responsable, a déclaré que neuf autres bibliothèques communales sont en cours d’équipement.

A cela s’ajoute la bibliothèque principale de lecture publique qui compte pas moins de 6000 adhérents, plusieurs salles de lecture dont 6 équipées et 2 en cours d’équipement, des bibliothèques semi-urbaines à l’instar de celle de Tizi-Ouzou, de Tigzirt et d’Illilten qui sont fonctionnelles et celle de Beni Douala qui est en cours d’achèvement, a souligné Mme. Goumeziane. En plus des infrastructures, des activités sont organisées périodiquement pour promouvoir la lecture, a-t-elle dit, citant entre autres manifestations, le Festival culturel lire en fête, le salon Djurdjura du livre, les rencontres littéraires, les sorties bibliobus et les séances contes organisées au chef-lieu de wilaya et dans plusieurs communes.

En outre, en 2017 le ministère de la Culture a offert aux associations et institutions de la wilaya de Tizi-Ouzou un don de 25 000 livres, a fait savoir Nabila Goumeziane. Lors de cette journée organisée en hommage Djoher Amhis, une retraitée de l’éducation nationale ayant exercé comme professeur de lettres françaises dans le cycle secondaire et auteur de plusieurs guides de lecture d’œuvres d’auteurs comme Mammeri, Dib, Mimouni, Taos Amrouche, destinés à encourager la lecture chez les jeunes, Mme Goumeziane a salué le travail de cette passionnée du livre, présente à cet hommage, pour la promotion des grands hommes et femmes de lettres algériens. «Mme Amhis a marqué de son empreinte la littérature et les lettres algériennes, à travers son œuvre guidée par le souci de transmettre aux jeunes générations la connaissance et le goût des principales œuvres du patrimoine littéraire algérien», a-t-elle précisé, en rappelant qu’ à ce titre, cette ancienne professeur de français avait entrepris depuis 1983 une série d’ouvrages qu’elle appellera lecture.

Cette célébration a été également marquée par des communications animées par le directeur du Centre national pédagogique et linguistique pour l’enseignement de tamazight (CNLPET) qui a abordé «le défi de Tamazight comme langue nationale et officielle’’, et le propriétaire de la maison d’édition Tira, Brahim Taza hart, qui s’est intéressé à la production littéraire en tamazight et la problématique de l’édition d’ouvrages en Tamazight. Le film documentaire «Nna El Djoher, une femme d’exception» coréalisé par Mahmel Amrouche et Malek Amirouche, a été projeté dans l’après-midi à la Bibliothèque principale de lecture publique.