Promotion aux grades dans le secteur de l’éducation : Le concours est soumis au même mode opératoire que le baccalauréat

Promotion aux grades dans le secteur de l’éducation : Le concours est soumis au même mode opératoire que le baccalauréat

Intervenant, hier, dans l’émission l’invité de la rédaction de la radio chaîne 3, le conseiller auprès de la ministre de l’éducation nationale, Farid Benramdane a assuré quant à la transparence du concours de promotion de grades qui auront lieu au mois de décembre et janvier. « Le concours est soumis au même mode opératoire que le baccalauréat », a assuré Farid Benramdane, en précisant que le ministère de l’éducation nationale est assez outillé pour assurer la transparence de tous les examens. Précisant que l’anonymat total des candidats est assuré, l’intervenant a, d’ailleurs, cité plusieurs critères qui visent à garantir la crédibilité de tous les concours et examens qui sont organisés par le ministère.

En ce sens, il a indiqué que « les copies ne sont jamais corrigées dans les mêmes wilayas. Il y a un degré poussé d’aléatoires, il est donc impossible qu’on sache où les copies ont été corrigées ».Pour lui, « le système d’évaluation a été mis en place pour assurer l’égalité des chances entre les candidats et permet à ce que les plus méritants réussissent ». Pour ce qui est du nombre de postes prévus dans les deux concours de promotion au grades de professeur principal et professeur formateur, l’intervenant a précisé que le concours par voie de commissions paritaires concerne 4106 postes, tandis que les examens professionnels concernent 40 894 postes. Le premier concerne les professeurs ayant 10 ans d’ancienneté, tandis que le second concerne les professeurs avec cinq ans d’ancienneté et aura lieu le 15 janvier prochain. Pour ce qui est de la réforme de l’école, l’hôte de la radio algérienne a affirmé que « l’école algérienne n’échappe pas aux mouvements de développement scientifique et technique ». Pour lui, « tout système éducatif doit connaitre à un moment donné une rupture avec les anciennes pratiques et une école est appelée à être flexible au changement ».

En ce qui concerne les cours de remédiation pédagogique, qui devaient être dispensés les samedis et mardi après-midi, et ont défrayé la chronique, Farid Benramdane a précisé que « ce dispositif vise à remédier aux lacunes accumulées chez l’élève ». « La remédiation n’est pas du soutien scolaire et ce n’est pas du rattrapage. La remédiation c’est la diversification des méthodes et des supports qui permet de déclencher l’apprentissage chez l’élève », a-t-il dit. « C’est un travail de pédagogie et non un travail administratif tel qu’il est perçu par certains », a-t-il lancé, tout en refusant à ce que le protocole soit perçu comme étant un instrument administratif. Affirmant que le taux d’échec et de déperdition scolaire dépasse les 20%, dans certains établissements, il a précisé la remédiation pédagogique est une « alternative » pour prendre en charge les lacunes d’apprentissage.

Pour ce qui est de la volonté d’instituer une école de qualité, l’hôte de la radio algérienne a précisé que le ministère a identifié certains « dysfonctionnements et oeuvres à y remédier ». Pour ce faire, il dira que le département de Nouria Benghebrit veut promouvoir la pensée scientifique, les mathématiques, compréhension de l’écrit, les sciences sociales et les langues. « Dans l’ensemble, c’est les normes d’une école de qualité », a-t-il soutenu.

Lamia Boufassa