Alors que les bombardements sur Gaza s’intensifient, le réseau social américain, Facebook, se transforme en champ de bataille. Tous les outils sont permis : images de têtes de bébés tués, et « statuts » dénonçant les crimes humanitaires de l’offensive contre Ghaza.
En vrais « journalistes citoyens », les internautes prolongent sur internet leur soutien à la Palestine. Sauf que, Mark Zuckerberg, le fondateur du réseau social, a bien tissé sa toile. Facebook a bloqué, hier soir, le lien « palestine.com », en affichant un message d’erreur :
« Bloqué, Le contenu que vous essayez de partager contient un lien que nos systèmes de sécurité ont détecté comme dangereux :
Palestine.com Veuillez retirer ce lien pour continuer. »
Tandis qu’avec les autres liens ça marche (algerie.com, israel.com, pfff.com…Etc.). Cette situation a suscité de nombreuses réactions, et sachant que le fondateur du réseau est juif, les internautes ne tarissent pas … d’insultes bien sûr. Plus tard dans la soirée du 14 juillet, la restriction a été corrigée par l’équipe Facebook, vous pouvez écrire palestine.com comme bon vous semble.
Voulant comprendre la situation la Rédaction Web de Liberté s’est rapprochée de l’un des « influenceurs » du web algérien, Mehdi (@midi30).
« Il me semble qu’il y a un script ou quelque chose derrière qui est détectée comme malveillant de la part de Facebook (lien testé sur Facebook de bug) qui est installé sur le site portant ce nom de domaine (NDD) ! En tt cas, après une petite recherche, le NDD existe, et bizarrement il est la propriété d’un Chef de cabinet d’avocats américain, Derek Newman, spécialisé dans les litiges et la propriété intellectuelle sur internet (//newmanlaw.com ) », a-t-il indiqué.
Pour Mehdi, la réaction de la plateforme Facebook « est normale », mais le plus étrange c’est le possesseur de ce nom de domaine. Tout en insistant : « ça n’a rien à voir avec le fait que son propriétaire soit juif ! ».
@ImeneAmokrane
