Projets ressources halieutiques: Un défi difficile à relever à Annaba

Projets ressources halieutiques: Un défi difficile à relever à Annaba

La promotion et l’investissement dans l’aquaculture était au centre des interventions et débats de la journée d’étude organisée hier à Annaba.

La manifestation a regroupé les responsables des Directions et Chambres des wilayas de Annaba, El Tarf, Jijel, Skikda, Béjaïa et Tizi Ouzou. Dans le lot des participants, il y a également les directeurs de la pêche et des ressources halieutiques de Skikda, Annaba et Jijel, des opérateurs économiques dont des investisseurs algériens et italiens. Avec la déclinaison de la ressource naturelle, le recours à l’élevage devient incontournable.

Pour les opérateurs italiens versés dans la filière de l’aliment du poisson, l’alevin, la fabrication du matériel et des équipements nécessaires dont les bateaux de pêche et les cages flottantes. Les investisseurs algériens de la région ont abordé la question des projets en souffrance ou en cours de réalisation. Il a été révélé qu’un seul de ces projets pourrait voir le jour très prochainement. «Les 200.000 tonnes de produits aquacoles sont un véritable défi à atteindre.

Au vu de la production actuelle ne dépassant pas, selon les chiffres officiels, les 100.000 tonnes toutes productions confondues, il est nécessaire d’arriver à un niveau constant de production sur toute l’année.

Le respect de l’équilibre de l’aliment en protéine et autres est indispensable», a indiqué un opérateur économique italien. Un autre de ses compatriotes a révélé la nécessité de mettre en place des cages flottantes réglementaires avec des caractéristiques spécifiques au site, un personnel spécialisé ainsi que des conditions environnementales des sites choisis (éviter les zones polluées).

Les espèces à élever en eau douce telles que la truite et la carpe. En eau de mer, le choix est porté sur le loup et la dorade. Il faut préciser que ce rendez-vous économique d’importance n’a pas connu l’intéressement des responsables au niveau de la Direction générale de la pêche et de l’aquaculture, dont le directeur général qui n’a pas estimé nécessaire sa participation à cette journée d’étude de Annaba. C’est la même position d’indifférence qui a caractérisé le directeur de la communication de cette institution du ministère. Au cours des débats, un intervenant a souligné l’importance des concessions octroyées par l’administration. Celles-ci doivent être assez consistantes. Il a été également question de suivi sur site par des techniciens italiens des projets à réaliser ou en cours.

Selon Amara Ammi, directeur de la pêche et des ressources halieutiques, 17 fermes aquacoles existent acutuellement et 30 autres le seront d’ici la fin de l’année à travers le territoire national. Ce qui, selon lui, permettra d’atteindre une cinquantaine de fermes.

A. Bouacha