Projets d’infrastructures universitaires à Alger, Comment raccourcir les délais de livraison

Projets d’infrastructures universitaires à Alger, Comment raccourcir les délais de livraison
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Des travaux qui s’éternisent

Le wali d’Alger est en train de marquer une nouvelle ère, de par son assiduité et son attachement à ce que les différents projets soient livrés dans les temps impartis.

Depuis quelques années, la réalisation des projets d’infrastructures universitaires a connu un boom.

A cet effet le wali d’Alger, M.Abdelkader Zoukh qui multiplie les sorties sur le terrain, n’a pas manqué à appeler les chefs des entreprises chargées de la réalisation des projets inscrits dans le secteur de l’enseignement supérieur, au profit de la wilaya d’Alger, de raccourcir les délais de livraison de ces infrastructures, en vue de les ouvrir à la prochaine rentrée universitaire.

L’appel de M.Zoukh a été émis, à l’issue d’une visite aux chantiers de réalisation d’infrastructures universitaires, et a par ailleurs estimé, que «nous cherchons à ce que les projets en cours de réalisation à Alger dans le secteur de l’enseignement supérieur soient prêts à l’inauguration, à la prochaine rentrée universitaire. Aussi, nous avons demandé aux entreprises de raccourcir les délais de réalisation, car nous avons vu que cela est possible». En prévision de la prochaine rentrée universitaire 2014/2015, et aussi le nombre croissant des nouveaux bacheliers, M.Zoukh a mis l’accent sur la nécessité d’augmenter le nombre de places pédagogiques ainsi que la capacité d’accueil dans les cités universitaires.

Quant à l’avancement des projets, il est à noter que la nouvelle résidence universitaire d’El Alia est quasiment achevée, tandis que celle d’El Djorf est au stade des terrassements.

Par ailleurs, 22.000 nouvelles places pédagogiques ont été réceptionnées en 2013, avec l’inauguration des facultés de droit de Saïd Hamdine et de médecine de Ben Aknoun, d’une capacité de 10.000 places chacune.

Toutefois, d’autres projets similaires dans la capitale sont à l’étude.

Ils devraient générer 24.530 places pédagogiques et 11.000 lits.

Avec ses multiples sorties sur le terrain, le wali d’Alger est en train de marquer une nouvelle ère, de par son assiduité et son attachement à ce que les différents projets soient livrés dans les temps, ainsi que donner de la puissance à la capitale tout en lui conservant son identité.

Cependant, il est vrai que la réception des nouvelles infrastructures, constituera une avancée remarquable, car comme chaque capitale qui se respecte, Alger aura sa gamme d’universités modernes.

Néanmoins, il ne faut pas trop se fier aux apparences, car les équipements high-tech dont sont soi-disant dotées les nouvelles facultés et leur architecture moderne, ne représentent que la face cachée de l’iceberg.

Certes, leur réalisation constitue un pas en avant vers la redynamisation du secteur de l’enseignement supérieur ainsi que sa modernisation, seulement le fond et l’épicentre du tremblement de terre qui a secoué l’Université algérienne n’a pas encore fait l’objet de changement, à savoir le facteur humain.

Le problème qui gangrène l’Université algérienne, n’est autre que la mauvaise gestion et l’incompétence de certains au sein de ces universités.

En d’autres termes, pour sauver l’Université algérienne, il faut s’attaquer au problème depuis la racine pour mieux l’éradiquer.