Des projets de partenariat entre de jeunes binationaux établis en France et de jeunes entrepreneurs d’Algérie seront lancés à la faveur de week-end croisés d’échange et d’entrepreneuriat à partir de septembre prochain entre Alger et Paris.
A l’initiative de l’association »La Maison de l’Algérie », ce programme inédit baptisé » Le week-end génération entrepreneurs » entend »encourager la réalisation et la promotion de projets pluridisciplinaires créateurs de richesses en Algérie, dans un esprit de réciprocité entre les sociétés civiles des deux pays », a indiqué, la présidente de l’association Mme Naîra Iratni. Cette initiative est nourrie par la volonté de soutenir l’élan de tous ces jeunes entrepreneurs binationaux qui manifestent »une volonté réelle d’investir dans leur pays d’origine et monter des projets socio-économiques et culturels créateurs d’emplois à l’échelle locale ». »Après avoir mûri le projet au sein de l’association, et suite aux multiples contacts que nous avons déployés, nous avons décidé de lancer un appel en direction des jeunes issus de l’immigration porteurs de projets, et les réponses favorables que nous avons reçues ont été bien au-delà de nos espérances », a affirmé la présidente de l’association. »Tous les jeunes promoteurs d’origine algérienne et y compris des français, qui ont donné suite à cet appel, sont motivés pour venir investir en Algérie au regard du potentiel gigantesque que recèle le pays », a-t-elle affirmé.
Parallèlement à la dimension culturelle et touristique, ces week-ends alternatifs entre jeunes d’une même génération visent à booster l’esprit entrepreneurial en Algérie créer l’espace favorable et mettre en place des modules de formation à Alger et à Paris sur la gestion de projets à travers l’organisation de séjours d’une semaine, sur le thème « Entreprendre en Algérie », a précisé Mme Iratni. Un groupe de 25 jeunes binationaux, dont l’âge varie entre 18 et 35 ans, sélectionnés pour leur projets porteurs séjourneront à Alger au rythme de 30 week-ends par an pour tisser des liens professionnels avec d’autres jeunes de leur génération, créer les bases nécessaires à la réalisation de ces projets et recueillir les avis d’organismes nationaux chargés de les accompagner. Au total, ils seront 750 jeunes binationaux à faire partie, dans un premier temps, du réseau d’échanges et de coopération entre les deux pays dans le cadre d’un programme étalé sur une année renouvelable et qui concernera d’abord la capitale.