Projet Desertec : exemple « concret » de la coopération algéro-allemande

Projet Desertec : exemple « concret » de la coopération algéro-allemande

Le projet Desertec, consistant à produire de l’électricité au Sahara à partir d’énergies renouvelables, est un exemple « concret » montrant tout le potentiel de la coopération algéro-allemande, a indiqué samedi à Alger le ministre allemand des Affaires étrangères, M. Guido Westerwelle.

« Ce projet pourrait devenir un des piliers de notre coopération économique avec l’Algérie », a souligné M. Westerwelle lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, à l’issue d’une séance de travail.

Un mémorandum d’entente dans le domaine des énergies renouvelables avait été signé récemment à Bruxelles entre la société nationale d’électricité et de gaz (Sonelgaz) et l’entreprise allemande Desertec initiative (Dii).

Le projet ambitionne de couvrir, à l’orée de 2050, les besoins en électricité du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, ainsi que la fourniture de 15% de la consommation de l’Europe. « C’est un projet ambitieux et coûteux qui requiert beaucoup d’efforts en technologies et recherche », a-t-il dit.

D’un coût total de 400 milliards d’euros, le projet Desertec repose sur le principe que chaque km2 de désert reçoive annuellement une énergie solaire équivalent à 1,5 million de barils de pétrole. A l’échelle planétaire, cela équivaudrait à alimenter, à partir de centrales thermiques, tous les pays du monde en énergie propre et inépuisable.

Concernant la coopération en matière de technologie médicale, le chef de la diplomatie allemande a relevé l’existence de nombreux projets allemands d’assistance sanitaire, créateurs d’emploi en Algérie.

M. Westerwelle a indiqué que les deux pays sont dans une « approche pratique et non plus théorique » de la concrétisation des investissements.

« L’Allemagne, qui cherche des partenariats d’égal à égal, considère l’Algérie comme un partenaire économique prometteur », a-t-il soutenu.