L’Algérie aura bien son TGV (train à grande vitesse), a déclaré, hier, Djamel Bahidji, directeur technique et d’études à l’Agence nationale des investissements et du suivi des réalisations ferroviaires (ANISRF), en marge du salon national des transports qui se tient au Palais des expositions de la Safex.
« Nous avons récemment lancé la première phase de ce projet, à savoir les études préliminaires et d’identification qui seront achevées d’ici un an. Une fois cette phase terminée, nous amorcerons la deuxième phase qui consiste en l’identification des grands couloirs de la ligne TGV », explique-t-il en insistant sur la phase études dont dépend, selon lui, le vaste programme des nouvelles lignes ferroviaires qui s’étendra sur 10 000 km.
« Si nous voulons réaliser ce vaste programme dans les délais, c’est-à-dire d’ici à 2025, il est primordial de réaliser des études selon les normes internationales et les nouvelles orientations de la Caisse nationale des études. D’où une conférence que nous avons organisée aujourd’hui sur les phases techniques des projets ferroviaires », explique-t-il. Parmi les projets inscrits dans le cadre de ce programme, la modernisation et la rectification de tronçons au niveau de la rocade nord qui s’étend de la frontière algéro-tunisienne jusqu’à la frontière algéro-marocaine.
« Les rectifications prévues sont relatives à la vitesse, à la sécurité et au confort. Une nouvelle ligne ferroviaire est également prévue dans le cadre de ce programme, la ligne des hauts-plateaux en cours de réalisation qui va du nord de Tiaret, en passant par Saïda et Tlemcen jusqu’à M’sila », fait-il savoir en précisant que ce projet sera livré entre 2013-2014.
Farida Belkhiri