Un projet de plus de 51,4 milliards à Oran : L’échangeur de Mers El Kébir à l’abandon

Un projet de plus de 51,4 milliards à Oran : L’échangeur de Mers El Kébir à l’abandon

Les travaux de réalisation d’un échangeur au niveau de la commune de Mers el Kébir, plus précisément à proximité de la base navale (route nationale 02), ont été lancés en Janvier 2014 et devrait être réceptionné vers la fin du 1er semestre 2014 pour une enveloppe financière de plus de 514 millions de dinars, sachant que ce dernier a été scindé en 2 lots : route et ouvrage d’art.

Il y a lieu de signaler que cet échangeur va permettre de désengorger la circulation au niveau de cette zone, notamment durant la saison estivale, d’autant plus qu’il s’agit de l’un des accès principaux aux plages de la partie ouest d’Oran. Il y a lieu de noter que cet échangeur, dont la réalisation   avait été  confiée à l’entreprise nationale des grands ouvrages d’art, ENGOA, allait  permettre de désengorger la circulation dans cette zone, notamment durant la saison estivale d’autant plus qu’il s’agit de l’un des accès principaux aux plages de la partie ouest d’Oran. D’après une source de cette entreprise de réalisation, les caractéristiques techniques de l’ouvrage d’art tel qu’il avait été conçu dans l’étude de l’avant-projet sommaire (APS), ont dû être revues par la suite, étant donné que l’ouvrage d’art «initial» ne répondait pas aux paramètres réels. Ainsi, par exemple, au lieu et à la place des 20 poutres en béton de 20 mètres, l’ENGOA va mettre en place 60 poutres (soit le triple) en béton précontraint de dimension 33 sur 40 mètres, précise-t-on de même source. On note que l’échangeur s’étendra sur 170 mètres. Ce triplement de la quantité nécessitera forcément un réajustement du coût. D’autre part, l’entreprise de réalisation a rencontré plusieurs contraintes, dont celles liées au passage des réseaux (AEP et gaz). Toutes ces contraintes ont été levées quoique cela se soit répercuté par un glissement du délai contractuel, qui était de 10 mois, sachant que le chantier a démarré en janvier 2014. Il faut souligner néanmoins qu’à la faveur de la mise en place d’un dispositif de signalisation adéquat, conjugué à un plan de déviation de la circulation minimisant les contraintes et les désagréments posées aux usagers de ce tronçon à grand trafic, la fluidité du transit n’a pas été mise à mal par le chantier en dépit de maintes difficultés sur cette zone. Cet échangeur aura à faire transiter le flux dans le sens Oran-Aïn El-Turck en contournant la ville de Mers El-Kébir, en l’orientant vers la deuxième tranche du mégaprojet de la nouvelle route de la Corniche oranaise, également en cours de travaux, et ce via un évitement montagneux qui serpentera dans le bassin versant de Mers El-Kébir et débouchera directement sur le lieudit Aïn Khedidja (intersection entre les CW44 et CW45 – Corniche supérieure -) tout en contournant le tissu urbain. Il est donc prévu une connexion entre la route nationale n°2 (RN2), communément appelée route des Tunnels ou la Corniche tout court, et la nouvelle Corniche via un point de jonction situé à hauteur de l’ancienne chapelle de cité Longchamp. C’est-à-dire que, expliquent encore les concepteurs du projet, l’automobiliste venant d’Oran aura l’embarras du choix d’itinéraires pour se rendre à la ville côtière d’Aïn El-Turck et ses environs (Bousfer, El-Ançor, les Andalouses, etc.).
Medjadji H.