Projet de l’usine Renault-Algérie : Installation des sous-traitants

Projet de l’usine Renault-Algérie : Installation des sous-traitants

Le ministre français du Redressement productif, Arnaud Montebourg a indiqué ce mercredi que le projet de de l’usine Renault implantée en Algérie est entré dans sa phase pratique par l’installation en cours des sous-traitants.

S’exprimant après l’entretien qu’il a eu avec le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Chérif Rahmani, en visite de travail en France, il a affirmé que”nous sommes passés aux travaux pratiques (à) et travaillons à ce que les entreprises françaises et algériennes se rejoignent, et qu’autour de Renault puissent s’installer des sous-traitants en Algérie et faire l’apprentissage de la fabrication des pièces qui seront assemblées à Oran”.

Montebourga indiqué que les partenaires dans ce projet à savoir, Renault, les entreprises algériennes et françaises travaillent pour être dans les délais fixés pour la sortie de la toute première voiture prévue pour 2014.

Par ailleurs, le ministre français a confié que”beaucoup d’entreprises françaises qui veulent revenir travailler en Algérie, s’y établir, nouer des accords et des partenariats de long terme” en citant le cas des transports et de la construction.

De son côté, Rahmani a fait part de la réalisation près de la future usine Renault, d’une école de formation qui fournira des ingénieurs non seulement pour Renault-Algérie, mais aussi pour les sous-traitants, à savoir les PME algériennes.

Il a précisé, à ce propos que “cette école ne se contentera pas uniquement de former pour les composants lourds, mais également pour les équipements, les composants et tout ce qui gravite autour de l’automobile”.

Pour rappel, selon le calendrier déjà révélé, le démarrage effectif de la fabrication des véhicules de la marque Renault en Algérie devrait intervenir dans les 14 mois qui ont suivi la création, en janvier dernier, de la joint-venture dénommée “Renault Algérie Production”.

L’accord table sur la production de 75.000 voitures par an, avant d’atteindre progressivement 150.000 unités/an, dont une partie sera destinée à l’exportation.

L’usine produira des véhicules avec un taux d’intégration de la production nationale de 20% à 25% dans une première étape et qui pourrait passer à 60% avec l’intégration des segments pneumatique et vitrage.